L’union fait la force

Notre enquête exclusive, réalisée auprès d’un échantillon de 545 vétérinaires¹, tous statuts, toutes activités et régions de France confondus, a permis de déceler les tranches de revenus annuels bruts par genre, par statut, par temps de travail, par âge et par taille de structure. L’analyse approfondie par région et par activité n’a pas été effectuée dans cette étude.

Parmi les enseignements tirés : l’union fait la force. En effet, plus les structures regroupent d’associés et de salariés vétérinaires et auxiliaires, plus les revenus annuels sont élevés. Témoins, les associés travaillant dans des cliniques composées d’au moins cinq associés ont des revenus annuels supérieurs à 70 000 €.

Et, disons-le tout net, davantage d’hommes que de femmes gagnent plus de 100 000 €. Ce sont des associés exerçant majoritairement en canine, incluant en moyenne 3,3 associés, 2,2 salariés vétérinaires, 5,3 salariés non vétérinaires et 0,5 collaborateur libéral.

Et si l’on se penche sur la durée de travail, les confrères associés – en équivalent temps plein – sont près d’un tiers à dépasser le plafond des 100 000 €, alors que leurs consœurs ayant le même statut ne sont que 4 %.

• Le questionnaire a été adressé, en juillet 2015, à 7 458 destinataires, dont les e-mails sont renseignés dans l’annuaire Roy. Les répondants canins et mixtes à dominante canine sont majoritaires dans l’échantillon exploitable.