Nouveau plan de développement durable

Le plan de développement durable de l’apiculture, initié en 2013 et initialement prévu jusqu’en 2015, va être renouvelé et complété sur 2016-2017, a annoncé le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, le 18 janvier. Il sera majoritairement recentré sur quatre axes 

: – la recherche. Par exemple, à travers le projet Risqapi pour évaluer l’impact des pressions phytosanitaires sur le développement et le maintien des colonies d’abeilles dans un système de grandes cultures, ou encore avec la diffusion auprès des apiculteurs des résultats des travaux de recherche sur l’apiculture durable ;

– la limitation de l’exposition des abeilles aux facteurs de risque influençant la santé des colonies. Les parasites et le frelon asiatique, entre autres, sont visés, ainsi que les produits chimiques avec la prise en compte de la diversité des expositions, pas seulement aux substances phytopharmaceutiques, mais aussi aux produits d’usage vétérinaire ;

– l’organisation et l’accompagnement de la production apicole : favoriser la constitution d’une interprofession, fournir une aide à l’investissement pour le matériel d’élevage, etc. ;

– une meilleure formation des apiculteurs et des personnes travaillant dans le domaine de l’apiculture. Cela implique notamment la mise en place d’un certificat de compétence pour professionnaliser le métier d’apiculteur (“certi api”).

Le financement des actions en faveur du plan pour l’apiculture s’élève à environ 13 millions d’euros par an, précise le ministère.