COMMENT ALLEZ-VOUS ? - La Semaine Vétérinaire n° 1663 du 26/02/2016
La Semaine Vétérinaire n° 1663 du 26/02/2016

L’ENQUÊTE DU MOIS

Auteur(s) : Nathalie Devos*, Marine Neveux**

Une enquête réalisée par La Semaine Vétérinaire et l’annuaire Roy auprès des praticiens prend le pouls de la profession par types d’activités : comment vivent-ils leur exercice au quotidien ? Sont-ils heureux dans leur travail ? en attente d’évolutions ? inquiets pour les années à venir ? Les réponses.

Près de 700 vétérinaires, interrogés sur leur vision de la profession et de l’exercice, se sont exprimés sur ce qui les porte dans ce métier, comme les défis à venir, mais aussi sur ce qu’ils redoutent, telle l’incidence du stress. Une autre enquête, menée en Grande-Bretagne, permet de comparer les états d’esprit.

La perception de la profession

Verre à moitié plein ou à moitié vide ? (infographie 1) Un peu moins de la moitié des confrères qui ont répondu au questionnaire sont assez, voire très optimistes (cette dernière frange est mince). L’optimisme français est donc en deçà de celui des Britanniques, qui s’élève à 59 %, comme l’indique l’enquête VetFutures réalisée en 2015 via la British Veterinary Association (BVA) et le Royal College of Veterinary Surgeons (RCVS). En revanche, la carrière professionnelle des praticiens français répond mieux à leurs attentes (à 72,3 % « plutôt » ou « tout à fait »), alors que les vétérinaires outre-Manche n’en sont satisfaits qu’à 52 % (infographie 2). Ces différences sont néanmoins à pondérer avec l’échantillon de l’étude anglaise qui prend en compte 56 % de praticiens canins, mais le nombre de salariés y est plus élevé (54 %) que dans notre étude, ce qui peut tirer vers le haut les chiffres sur l’optimisme de la profession outre-Manche. Il reste toutefois intéressant de noter que la satisfaction pour sa carrière ne fait pas tout…

En outre, en France, la vision positive est plutôt celle des salariés (55,4 %) et des libéraux (41,5 %), et le nombre de ceux qui la revendiquent décroît avec l’âge, passant de 55,8 % chez les moins de 35 ans à 41,5 % chez les plus de 35 ans, et même à 34,9 % si l’on considère la tranche des praticiens âgés de plus de 50 ans.

Fait aussi caractéristique de nos confrères insulaires : ils sont plus ouverts au changement que nous. En effet, 30 % d’entre eux estiment que la profession a cet esprit d’ouverture, versus 16,7 % de leurs homologues interrogés pour notre enquête. En revanche, l’envie de changement sur le continent est plus importante : 4,9 % des Français sondés l’expriment, versus 1 % des Britanniques. Mais la résistance et la peur ressortent plus nettement chez les praticiens français (infographie 3).

En lien en quelque sorte avec cet état d’esprit, ce qui apparaît, en France, comme la plus grande menace pour l’avenir de la profession est la dévalorisation du vétérinaire (31,8 %) (infographies 4 et 5), crainte exprimée seulement par 7 % des répondants outre-Manche.

La vision de l’exercice

Néanmoins, 64,8 % des confrères choisiraient à nouveau d’être vétérinaires (infographie 6), et 82,1 % n’envisagent pas de quitter la profession (infographie 7). Les hommes seraient plus enclins à faire ce choix (20,4 %, versus 13 % de femmes).

Alors que le danger du burn-out est évoqué dans l’opinion publique, il n’est pas rassurant de constater que 80,4 % des vétérinaires interrogés ressentent un niveau de stress assez, voire très élevé (infographie 8), ce niveau supérieur étant davantage atteint par des femmes (27,6 %) que par des hommes (19,2 %).

Le tiercé des principales sources de stress est, dans l’ordre, le poids des charges administratives, les gardes de nuit et de week-end, le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (infographie 9). Parmi les menaces, les femmes citent plus souvent que les hommes les conflits au sein de la structure et ceux avec les clients, ainsi que les incivilités. Elles craignent également davantage un mauvais diagnostic, les euthanasies ou les échecs thérapeutiques. Ceci est toutefois lié au fait que l’échantillon des femmes est plus jeune. De manière générale, des différences significatives sont notées entre les jeunes praticiens et les plus âgés : la peur de ne pas avoir fait le bon diagnostic provoque du stress chez 52,5 % des moins de 35 ans, versus 20,1 % des plus de 50 ans, de même que les conflits avec les clients et les incivilités sont sources d’angoisse pour 57,4 % des moins de 35 ans, versus 28 % des plus de 50 ans. La crainte par rapport au choix du diagnostic est significativement plus élevée chez les praticiens canins que chez les ruraux (37 % versus 22,2 %).

Sans surprise, les appréhensions liées au poids des charges administratives et aux défauts de paiement et de trésorerie sont plus marquées chez les libéraux que chez les salariés : 61,7 % sont, par exemple, très préoccupés par les charges administratives, alors que 8,3 % des salariés craignent les difficultés de ce genre.

Le stress lié aux gardes de nuit et de week-end diminue avec l’âge.

Garder ou trouver un bon équilibre entre la vie privée et le travail (36,7 % des sondés) figure bien au-delà des autres objectifs. La rémunération reste aussi une source d’insatisfaction assez prégnante, dans le sens où 58,3 % des praticiens estiment que leur salaire ne correspond pas vraiment ou pas du tout à leur travail (infographie 10). Ceux pour lesquels il ne correspond « pas vraiment » aux attentes sont en majorité des canins (51,6 %, versus les mixtes et les ruraux, 38,8 %).

La préparation au métier

La préparation au métier est un levier d’action. Cette idée se retrouve dans nombre de verbatims. 50,9 % des praticiens considèrent qu’ils n’ont pas été bien préparés à leur premier job (infographie 11), et les domaines qui ressortent quant à l’attente sont majoritairement orientés vers l’entreprise, le management et la clientèle. Même si la motivation pour faire ce métier repose, au départ, sur l’amour des animaux pour un tiers des confrères (infographie 12), l’influence du genre révèle de grandes différences : c’est le premier choix pour 42,3 % des femmes de l’enquête et seulement pour 23,1 % des hommes.

La profession aujourd’hui et demain

La perception des domaines où la profession apporte une contribution significative n’est pas la même pour les praticiens français et anglais (infographie 13). La sécurité alimentaire et sanitaire est reconnue comme telle à 71 % dans l’enquête VetFutures, mais seulement par 58,8 % des répondants à notre étude, alors que le modèle français est plébiscité sur l’Hexagone par tous. La recherche prend aussi davantage d’importance outre-Manche avec 74 % de réponses en sa faveur, un chiffre qui s’effondre à 16 % côté français. L’environnement est également cité comme une contribution significative chez les Anglais (16 %), et seulement à 5,5 % en France. Pour autant, les opportunités ne figurent pas forcément là où la profession semble avoir un manque de contribution. Enfin, 38,2 % des confrères estiment ne pas avoir pleinement connaissance des corps de métier (autres que la clientèle) dans lesquels les vétérinaires peuvent exercer.

La concurrence des sites internet dédiés à la santé animale est surtout vue comme un danger pour les années à venir (46,3 % des personnes sondées). 36,3 % ne savent pas encore quoi en penser et 15,2 % y voient une opportunité (infographie 14).

D’autre part, la délégation des actes reste une vraie préoccupation quant à la mise en danger de la profession : les deux tiers des vétérinaires y perçoivent « un vrai danger » ou « un danger partiel » (infographie 15). L’ostéopathie et la dentisterie sont les deux domaines les plus cités.

Notre enquête révèle aussi que 70,8 % des praticiens nourrissent des craintes concernant l’avenir de l’élevage en France et ses conséquences pour leur propre activité. Seuls 6,2 % d’entre eux restent sereins. Ces doutes apparaissent davantage chez les praticiens ruraux et mixtes, plus en prise avec le terrain et le monde de l’élevage.

Sur la dynamique à créer : 60 % des praticiens estiment que la profession devrait s’impliquer plus dans des domaines autres que la santé animale stricto sensu, et un quart ne sait pas.

MÉTHODOLOGIE

– L’enquête a été menée en février 2016, conjointement par La Semaine Vétérinaire et l’annuaire Roy.

– 680 questionnaires ont été exploitables, sur les 8 674 courriels adressés aux praticiens vétérinaires, toutes activités confondues.

– Les femmes sont représentées à 44,2 %.

– La moyenne d’âge est de 44 ans (comme la médiane).

– L’activité canine exclusive représente 57,5 % du panel, la mixte, 24,4 %, la rurale, 8,4 %, l’équine, 2,2 %, et les filières hors-sol, 1,9 %.

– La majorité (72,2 %) des répondants sont des praticiens libéraux, 18,6 % des salariés et 3,7 % des collaborateurs libéraux.

– Le nombre d’heures effectuées par semaine est en moyenne de 50,84 (la médiane est de 50).

ILS ONT DIT

L’avenir de la profession

Les plus optimistes

– La médicalisation des animaux de compagnie augmente aussi la possibilité des soins.

– Les animaux répondent à un besoin de contacts et d’affection dans un monde où les contacts humains malheureusement diminuent. Ils auront donc besoin de prévention et de soins.

– Nous allons, comme en humaine, vers une spécialisation des métiers, généralistes/spécialistes, qui garantira une meilleure prise en charge des animaux en canine.

– Depuis 30 ans, j’entends les prédictions les plus pessimistes, or nous avons survécu en nous adaptant et en soignant mieux nos animaux.

– Le nombre d’animaux de compagnie ne cesse d’augmenter et les propriétaires sont de plus en plus attachés à leurs animaux, et prêts à leur offrir des soins de qualité.

– Parce que les crises sanitaires s’enchaînent, il faudra bien des vétérinaires pour y faire face !

– La profession a de grands défis à relever, mais si elle s’adapte à l’évolution du marché et arrive à former et à informer justement sa clientèle sur ses impératifs et ses contraintes, les perspectives sont vastes !

– Notre profession s’intéresse au vivant et les organismes sont en évolution permanente. Nous étudions, analysons, diagnostiquons, puis traitons. Si nous prenons la société comme un organisme, nous suivrons cette évolution !

– L’avenir de la profession passera par la généralisation des “chaînes” ou autres franchises.

– Pour la canine, le développement de la spécialisation et des structures de qualité, ainsi que l’obligation de continuité des soins vont tirer la profession vers le haut et permettre une meilleure médicalisation.

– Je suis optimiste si les attributs du véto sont laissés au véto : c’est lui qui connaît le mieux les médicaments pour les animaux, et pas les pharmaciens !

Les plus pessimistes

– Le marché du médicament en suspend et des impayés toujours plus importants sont des sources d’inquiétude pour certains. Pour d’autres, ce sont les clients procéduriers, la conjoncture, les charges sociales et la concurrence d’Internet.

– La perte de pouvoir d’achat est inquiétante, les catégories se creusent : soit les gens disposent de peu de moyens, soit ils en ont beaucoup et cela nécessite d’être très performant et très bien équipé.

– Il est de plus en plus difficile de trouver des remplaçants, le visage de la profession a changé (notamment avec la génération Y) et elle n’a pas su s’adapter.

– Les jeunes (vétérinaires ou pas) n’ont pas les mêmes objectifs que les anciens. La recherche du patrimoine avec les années pour sécuriser ses vieux jours n’a plus de sens pour la génération Y. Par ailleurs, c’est la “génération du zapping”. Or s’installer veut dire se poser pour au minimum 15 ou 20 ans, voire à vie. Ce n’est plus dans l’air du temps.

– Les réglementations de plus en plus contraignantes et chronophages.

– Il y a trop de vétérinaires sortants (France + Belgique + Italie + Roumanie + Grèce, etc.) par rapport aux demandes d’emploi dans certains secteurs. Il est inadmissible de pouvoir aller en Roumanie se payer des études, puis revenir en France et prétendre au même emploi.

– Les ruraux manquent cruellement.

– Nous avons bac + 7, mais nous ne gagnons pas plus qu’un ingénieur, alors que nous travaillons tous les week-ends et sommes supposés être disponibles 24 heures sur 24 !

– Certaines personnes se permettent de racheter les cliniques à bas prix et font du low cost, cassent le marché autour, et bientôt nous serons obligés de travailler pour eux, vu que ce sont les seuls qui recrutent.

– L’exercice libéral semble appelé à disparaître au profit du salariat dans de grosses structures managées par des non-vétérinaires et avec des capitaux d’actionnaires non vétérinaires.

– La nouvelle génération est désespérante.

– Le vétérinaire va perdre son autonomie. Il deviendra un technicien de la médecine vétérinaire. L’avenir est aux grandes structures davantage préoccupées par leur rentabilité que par le fait de vivre de leur passion. La méfiance croissante des clients vis-à-vis des diagnostics va probablement me lasser.

– Le généraliste risque de se voir retirer des possibilités de traitement et de soins qui ne seraient plus autorisées que pour les spécialistes.

Ce qui menace la profession

– La féminisation représente une menace.

– La dévalorisation du vétérinaire par la profession elle-même.

– Le déséquilibre entre le projet des arrivants et le besoin du marché.

– Tous les items du questionnaire à la fois !

– L’augmentation drastique de personnes qui dispensent des soins aux animaux sans être vétérinaires, dans des domaines variés, que les vétérinaires, du haut de tout leur égo, négligent, considérant que ce n’est pas assez bien pour eux…

– Le découplage entre prescription et délivrance.

– Les vétérinaires eux-mêmes, incapables de se projeter et bien trop frileux.

– La crise de l’élevage.

– Une formation générale qui n’évolue pas assez vite par rapport aux besoins.

– L’évolution de la rentabilité des exploitations agricoles (rentabilité nulle voire déficitaire).

– Le manque de capacité du vétérinaire à s’imposer comme un interlocuteur majeur en élevage.

– La standardisation “déshumanisée” des soins rattachés à “Lemoinscher.com”.

– Le risque, par manque d’adaptabilité, de laisser à des non-vétos des créneaux de types ostéopathie, phytothérapie, etc.

– Le manque de relations transversales entre généralistes et spécialistes.

Le rapport carrière/attentes

Plutôt négatif

– Trop de contraintes, des instances qui ne sont pas en phase avec le terrain, l’antédiluvienne vision du vétérinaire au service de l’État (prophylaxie).

– Une clientèle exigeante : il en faut de la patience…

– Des difficultés à trouver un emploi en sortant de l’école. J’ai signé un CDI à temps plein sept ans après ma sortie…

– La rémunération est en deçà de celle imaginée, notamment par rapport aux responsabilités, aux heures de travail, au stress engendré, à la disponibilité demandée, etc. Pour exemple, un pharmacien d’officine gagne 19 €/h à sa sortie d’école, bien plus qu’un jeune vétérinaire diplômé.

– Je regrette le manque de reconnaissance : je ne pensais pas devoir justifier mes traitements en permanence et devoir “séduire” le client. Ce dernier reste un frein à la bonne pratique de la médecine vétérinaire, la gestion d’entreprise tout autant.

– Ne parlons pas de l’équilibre vie professionnelle/vie privée, puisqu’à ce stade, il n’y a pas d’équilibre. À 55 heures par semaine, plus des gardes, on ne devrait pas se plaindre puisqu’on est libéral (ironie… bien sûr !).

– Nous avons connu une dévalorisation terrifiante ces 20 dernières années avec la marchandisation de la profession.

– Je pensais exercer une activité médicale. En fait, je me retrouve chef d’entreprise au moins 50 % du temps.

– La clientèle, notamment rurale, n’est pas du tout reconnaissante du travail et de l’engagement professionnel fourni. Nous sommes trop souvent considérés comme des “voleurs” se faisant de l’argent sur le dos des clients. D’où la reconversion progressive vers l’activité canine, alors que j’ai choisi ce métier uniquement pour le travail avec le monde paysan…

– La clientèle est très exigeante : consultations par téléphone, rendez-vous à fixer dans l’heure sinon les propriétaires vont voir ailleurs, réductions réclamées systématiquement, etc.

– Un rêve d’enfant non réalisé. Ma vision, c’était : véto “Daktari”, respect du bien-être animal et de la santé, survie des espèces de notre monde et de leur qualité. La réalité aujourd’hui : travail pour le bien-être des propriétaires.

Quitter la profession, pourquoi ?

– Pour améliorer ma qualité de vie, moins travailler.

– Trop de contraintes pour peu de revenus.

– Un ras-le-bol général.

– Burn-out… Mais je n’ai aucune idée de quoi faire et je suis pris au piège par les prêts, et aucune aide à la reconversion. Donc impossible en l’état !

– Pour faire un métier plus scientifique.

– Pour exercer dans le service aux éleveurs dans une démarche d’approche globale ou en industrie en accompagnement technique.

– Pour faire quelque chose avec moins de contacts avec les gens.

– Car le métier devient déprimant dans une société folle qui reporte ses névroses sur l’animal. Ce dernier devient un enfant, un membre de la famille, et le vétérinaire doit avoir toutes les casquettes face au désarroi de ces gens.

– Je ferais n’importe quoi qui soit mieux payé avec ne serait-ce que 30 % de charges en moins !

Si c’était à refaire ?

Plutôt une autre orientation

– J’aurais fait de la médecine humaine, mieux reconnue, moins sélectionnante et mieux valorisée.

– Ma vocation a été très précoce, mais j’ai connu une grande déception lors des études et fait le choix d’une filière peu valorisée dans le monde vétérinaire : l’aviculture.

– À cause de l’industrialisation de l’élevage, la profession ne m’attirerait plus.

– On nous vend un métier très différent de la réalité : mauvaise information avant et pendant la scolarité.

– Je choisirais une branche en lien avec le monde animal, mais sans contact avec la clientèle et comportant le moins de gestion financière possible.

– Lorsque j’ai effectué mes études, je n’imaginais pas avoir une existence aussi stressante et autant sacrifier ma vie familiale, surtout après 30 ans d’activité !

– Bien qu’il soit agréable de travailler avec des animaux, je choisirais plutôt la médecine humaine, car elle est mieux reconnue et davantage rémunérée.

– Notre formation pour le métier de vétérinaire en exercice libéral est très mauvaise dans son approche relationnelle avec la clientèle. Si j’avais connu tous ces aspects, j’aurais tourné les talons.

Le rapport formation initiale/premier poste

Plutôt pas bien formé

– La pratique hospitalière des écoles nationales vétérinaires est bien trop éloignée de la pratique de terrain par rapport aux notions de temps, au matériel, à la gestion du client et de la structure.

– La réalité de la profession et la gestion d’entreprise ne sont pas assez prises en compte.

– Pas assez de pratique, pas assez de stages, pas assez de terrain…

– Les enseignants fonctionnaires ne sont pas non aptes à former des libéraux !

– Peu d’expérience acquise sur la chirurgie en école vétérinaire.

– Les examens complémentaires sont beaucoup trop nombreux à l’école. Il existe un grand décalage entre ce que l’on y apprend et ce que l’on fait en clientèle en vrai (faute de moyens).

– J’étais parfaitement incompétente en sortant de l’école !

– Certains domaines n’étaient pas assez explorés, comme l’aviculture.

– J’ai commencé en rurale où j’ai tout appris avec le vétérinaire qui m’a embauché et très peu avec l’école.

– Je n’ai eu aucune formation en sciences sociales et en sciences économiques.

Les actes qui mettent la profession en danger

– La dentisterie, l’ostéopathie.

– Tout ce qui est suivi de soins soit à domicile soit par des nurses à l’anglaise, indépendantes.

– L’identification, les injectables, les médecines parallèles, les vaccinations, les ventes.

– Les comportementalistes.

– Les actes infirmiers en clientèle rurale, un problème existant et récurrent.

– Si un acte est “vétérinaire”, il n’a pas à être délégué.

– La gestion de la reproduction des bovins, l’éthologie, les soins ostéopathes.

– Les tatouages, l’identification.

– Les échographies et les suivis de fécondité – et, par voie de conséquence, les suivis de troupeau –, la dentisterie équine, les parages.

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