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SONDAGE DE LA SEMAINE

Le ministre des Finances et des Comptes publics a annoncé, le 16 mars, le passage au prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu (IR) à partir de 2018. Finie la déclaration de ses revenus de l’année passée, N-1. L’objectif est de faire coïncider sur l’année en cours, N, les revenus perçus ainsi que le paiement de l’impôt. À compter du 1^er janvier 2018, le contribuable devrait donc payer ses impôts sur les revenus perçus en 2018, chaque mois. En 2017, il paiera pour les revenus perçus en 2016. L’année 2017 serait-elle alors une année blanche pour l’État ? Peu vraisemblable. Selon le gouvernement, ce nouveau dispositif fiscal concernerait la majorité des contribuables (dont les salariés du secteur privé, les fonctionnaires, les retraités, les chômeurs indemnisés, les indépendants et les propriétaires de revenus fonciers). Le projet de loi de finances pour 2017 en cours d’élaboration devrait préciser les modalités de mise en œuvre et de paiement. En tout cas, les confrères sondés en ligne n’y sont pas vraiment favorables (56 %) : « Et encore une ligne de plus sur la fiche de paie, sans compter devoir modifier le virement automatique à chaque changement de situation. Au fait, combien serons-nous payés pour faire le travail des fonctionnaires de Bercy ? Sur nos feuilles d’impôts locaux, un pourcentage est appliqué pour la gestion de ces impôts. Aurons-nous le même régime de faveur ? Faut pas rêver ! », déplore un praticien. Alors qu’un confrère qui y est favorable demande : « Ça marche dans les autres pays (en Europe) évolués, pourquoi pas en France ? »

Êtes-vous favorable au prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source, prévu à partir de 2018 ?

56 %

Non

Oui

44 

Sondage réalisé sur Lepointveterinaire.fr auprès de 120 votants.