La WSAVA se mobilise pour la kétamine

C’est une bataille que nous nous devons de gagner pour nos patients ». Par ce message fort, la World Small Animal Veterinary Association (WSAVA) entend alerter la profession sur le risque de voir se compliquer, à terme, l’accès à la kétamine. La Chine poursuit, en effet, ses actions de lobbying pour que l’anesthésique soit placé sous contrôle international – ce qui pourrait en limiter l’accès – en raison des usages “récréatifs” qui lui sont associés. La WSAVA se mobilise pour que la commission des stupéfiants (CND) de l’Organisation des Nations unies (ONU) maintienne sa décision, renouvelée en mars 2016¹, de ne pas placer sous contrôle international « le seul anesthésique et antalgique disponible dans la plupart des pays en voie de développement », soulignant son usage universel, sa sécurité, son faible coût et sa facilité d’utilisation en médecine vétérinaire. L’association pointe notamment du doigt le risque encouru par les populations humaines vis-à-vis de la rage si les campagnes de stérilisation des chiens errants ne pouvaient plus être menées par défaut d’approvisionnement en anesthésique. Elle appelle donc la profession à se mobiliser, via une pétition en ligne², et espère recueillir 10 000 signatures, soit actuellement encore un peu plus de 2 000.
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¹ Voir aussi La Semaine Vétérinaire n° 1658 du 22/1/2016, page 14.

² http://chn.ge/1qF00H1.