Âge de mise en lutte et conséquences sur les agneaux

Les données de 1 359 brebis de race romane nées de 2002 à 2012 ont été extraites de la base de données génétiques nationales de l’Inra¹ (Gestion des élevages expérimentaux ovins et caprins, Geedoc). Il s’agissait de déterminer l’effet de l’âge à la première lutte des femelles sur les courbes de croissance et la taille des portées. Deux systèmes ont été évalués : dans l’un, la première lutte concerne les agnelles (7 mois), dans l’autre, les antenaises (19 mois). La mise à la reproduction précoce (agnelles) est réservée aux femelles ayant une masse corporelle plus élevée à la naissance et au sevrage, alors que la lutte tardive est appliquée à celles dont la croissance a été plus lente et qui sont d’un gabarit plus léger à la mise à la reproduction. La taille de la première portée (1,8 versus 2,1 agneaux), le poids moyen (6,2 versus 7,4 kg), la fréquence de naissances multiples (70,4 versus 79,3 %), le nombre d’agneaux sevrés (1,02 versus 1,55) et la production totale d’agneaux sevrés (23,2 versus 31,3 kg) sont plus faibles chez les agnelles par rapport aux antenaises. Le ratio mâle/femelle des produits n’est pas affecté par l’âge de mise à la reproduction.
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^{1 Institut national de la recherche agronomique.}

González-Garcia E. et Hazard D. Growth rates of Romane ewe lambs and correlated effects of being mated as hoggets or two-tooth ewes on first offspring performance. Livestock Science, juillet 2016. doi:10.1016/j.livsci.2016.04.022.