Vies domestiques

Ultime déclinaison d’un genre ressassé – les animaux parlants – du cinéma d’animation, Comme des bêtes a la bonne idée d’imaginer ce qu’il se passe dans nos foyers quand nous y laissons seuls chiens, chats et canaris. Avec humour, le film associe à des comportements spécifiques (un chien courra toujours après le bâton qu’on lui lance) des travers individuels inspirés des nôtres. C’est ce qu’il réussit de mieux.

Dans un Manhattan tout en couleurs et en verticales, le récit suit, à hauteur de chien, un terrier exclusif supportant mal que sa maîtresse adorée ramène à la maison un gros chien qu’elle recueille. Errant dans la ville, poursuivis par la fourrière, les deux cabots tombent sur un réseau clandestin d’animaux domestiques en révolte conduit par un lapin nain psychotique. Alors que les portraits intimistes d’animaux sont souvent désopilants, la nouvelle comédie de Chris Renaud (Moi, moche et méchant) convainc moins dès qu’elle s’engage sur la voie balisée du film d’action et il n’est pas certain qu’elle égale le grand succès de Zootopie ¹.
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^{1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1661 du 12/2/2016, page 50.}

Comme des bêtes de Chris Renaud et Yarrow Cheney, avec les voix françaises de Philippe Lacheau, François Damiens, Willy Rovelli, Florence Foresti, 1 h 27, sortie le 27 juillet.