Les confrères britanniques confrontés à l’euthanasie d’animaux en bonne santé

La British Veterinary Association (BVA) a révélé sur son site ce 6 septembre que quasiment tous les confrères outre-Manche (98 %) sont confrontés à des demandes d’euthanasie d’animaux de compagnie par leurs propriétaires. 53 % expriment même que ce n’est pas rare. Les raisons invoquées sont des troubles du comportement de l’animal. Les vétérinaires comportementalistes incluent dans ces motifs les aboiements et les hurlements persistants ou encore les destructions. L’agressivité à la fois envers les personnes et les autres animaux est aussi un problème évoqué. De tels comportements peuvent altérer le lien homme-animal et mener ce dernier à l’exclusion de la vie familiale, à l’abandon ou à… l’euthanasie.

Un fardeau pour la profession

Cette étude menée auprès de 700 vétérinaires au Royaume-Uni met aussi en lumière le fardeau que les vétérinaires ont à supporter quand ils doivent faire face à une demande d’euthanasie d’un animal en bonne santé. La BVA souligne l’importance d’une socialisation adéquate des animaux dès leur plus jeune âge et souligne l’intérêt des classes de socialisation des chiots.

Les propriétaires ont des justifications variées lorsqu’ils réclament cette solution extrême. Les praticiens de l’enquête évoquent aussi des motivations plus communes comme la mauvaise santé du détenteur (48 %), le déménagement du propriétaire dans une structure qui n’accepte pas les animaux (39 %) et des raisons juridiques (32 %).
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