L’OIE et l’OCDE font cause commune

Dans le contexte d’un monde quise transforme et se mondialise, Monique Eloit, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), et Mari Kiviniemi, secrétaire générale adjointe de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ont signé, le 7 septembre dernier, un protocole d’accord¹ pour faciliter leur collaboration sur un thème qui fait l’actualité, celui du bien-être animal.

Une coopération stratégique

Selon le communiqué de presse commun des deux organisations, ce rapprochement pose avant tout le cadre officiel d’une communication, d’une coopération technique et d’une collaboration étendues. Au-delà de la question du bien-être animal, les signataires souhaitent travailler ensemble pour relever les défis de la santé de demain. Concrètement, ce partenariat facilitera un échange d’informations et une coopération technique permettant à chaque partie d’apporter son expertise. Parmi les thèmes concernés figurent les médicaments vétérinaires (y compris en matière de résistance aux agents antimicrobiens), mais aussi « l’impact des animaux d’élevage sur l’environnement et la réduction des menaces biologiques, qu’elles soient d’origine naturelle, accidentelle ou délibérée ». Des recommandations devraient être construites afin de répondre aux problématiques posées et des normes pourraient être adoptées.

Atteindre leurs objectifs

Les deux organisations affichent comme principal objectif d’accompagner leurs membres dans la mise en œuvre d’actions et de programmes visant, pour l’OIE, à « améliorer la santé animale, la santé publique vétérinaire et le bien-être animal à l’échelle mondiale ». Pour l’OCDE, il s’agit d’accompagner les gouvernements dans leur recherche de croissance économique en tenant compte « des impacts environnementaux du développement économique et social ».
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¹ http://bit.ly/2cQ4zco.