Fièvre catarrhale ovine : recrudescence du nombre de détections

Après une courte trêve estivale pendant laquelle moins de 10 cas par mois ont été enregistrés, les confirmations d’animaux infectés par la fièvre catarrhale ovine sont en recrudescence. Ainsi 37 nouveaux foyers ont été confirmés entre le 12 et le 15 septembre, situés dans l’Allier, l’Ariège, l’Aveyron, le Cantal, le Doubs, les Hautes-Alpes, la Haute-Savoie, la Haute-Loire, l’Isère, le Jura, la Loire, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Saône-et-Loire. Le zonage n’est pour l’instant pas modifié. Si la plupart des animaux positifs sont détectés dans le cadre de la surveillance programmée et des analyses effectuées avant les échanges, un foyer ovin a été confirmé en Saône-et-Loire après une suspicion clinique concernant plusieurs animaux.

Vacciner, autant que possible

La vaccination sera autorisée au-delà du 30 septembre. Le stock de vaccins Alsap Pur 8 produits par Merial touche à sa fin, et ne sera pas renouvelé avant la fin de l’année, conformément à ce qui avait été annoncé en début d’année. Les vaccinations devront être effectuées avec le vaccin Bluevac^® produit par C.Z.V., pour lequel le délai avant le départ des animaux destinés aux échanges est de 31 jours après la deuxième injection. Le protocole signé avec l’Espagne autorise les mouvements des jeunes animaux de moins de 70 jours, mais sous réserve qu’ils soient nés de mères vaccinées, et au sein d’un troupeau vacciné. Une révision de la réglementation relative à la fièvre catarrhale ovine pourrait être envisagée par la Commission européenne. Un avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est attendu fin 2016.
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