ANTIBIORÉSISTANCE
ACTU
Auteur(s) : MICHAELLA IGOHO-MORADEL
L’Organisation des Nations unies veut mettre fin à la mauvaise utilisation des antibiotiques en favorisant notamment le recours à la vaccination.
La propagation des infections résistantes aux antibiotiques, que ce soit en santé humaine ou en santé animale, inquiète. À l’occasion de l’assemblée générale des Nations unies, les dirigeants mondiaux ont attiré l’attention de la communauté internationale sur la question de l’antibiorésistance1. L’Organisation des Nations unies (ONU) pointe, à l’origine de ce phénomène, la mauvaise utilisation des antibiotiques qu’elle considère comme « le plus grand et le plus urgent risque mondial nécessitant une attention à la fois nationale et internationale ». Les chefs d’État se sont engagés à adopter une approche générale et concertée afin de s’attaquer aux causes fondamentales de ce problème d’ordre mondial.
Les participants ont convenu d’élaborer des plans d’action nationaux, en s’appuyant sur celui adopté en 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour lutter contre la résistance aux antibiotiques. La santé animale est aussi concernée, comme le souligne Monique Eloit, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : « Des antibiotiques efficaces et accessibles sont aussi vitaux pour la protection de la santé animale, son bien-être et pour la médecine vétérinaire que pour la santé humaine. » L’objectif est de mettre fin aux mauvais usages pour les humains et les animaux, et les élevages sont ciblés. Parmi les mesures envisagées, il est proposé de surveiller lesinfections pharmacorésistantes et laquantité d’antibiotiques utilisée chezl’homme et les animaux, mais aussi d’encourager le développement de nouveaux médicaments. Par ailleurs, les dirigeants présents ont invité les États à favoriser les recours à des alternatives aux antibiotiques, telles que la vaccination, l’adoption d’une bonne hygiène au sein des hôpitaux et dans le secteur de l’élevage.
Les chefs d’État se sont aussi engagés à renforcer la réglementation sur les antibiotiques, à améliorer les connaissances sur l’antibiorésistance en mettant en place des campagnes de sensibilisation. Tous les acteurs seront mis à contribution. «
La résistance aux antibiotiques ne pose pas seulement problème dans nos hôpitaux, mais aussi dans nos fermes et notre alimentation. L’agriculture doit assumer sa part de responsabilité, en utilisant des antimicrobiens de manière plus responsable et en réduisant sa dépendance vis-à-vis d’eux, grâce à une bonne hygiène au sein des exploitations
», a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
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