La phytothérapie et la micronutrition, des solutions naturelles de santé

Le troisième et dernier module des cours de base en phytothérapie a été abordé par Wamine les 24 et 25 septembre à Paris. Alors que les deux premiers modules traitent du bon usage de la phytothérapie et des premiers pas en clinique, celui-ci s’intéresse plus particulièrement à la micronutrition. « Les bienfaits de la phytothérapie et de la micronutrition sont étayés scientifiquement par des publications sérieuses », explique notre confrère Claude Faivre, responsable de Wamine. Il ne suffit pas de donner quelques plantes et compléments alimentaires, mais d’apprendre à les utiliser à bon escient. Pour cela, l’animal doit être abordé dans sa globalité, car traiter unitairement chaque symptôme clinique n’est pas forcément synonyme de guérison, la phytothérapie utilisée de façon allopathique (un remède naturel pour un symptôme) menant souvent à l’échec. Pour un même problème, chaque individu présente en effet des signes différents, d’où l’importance d’une indication répondant aux besoins spécifiques d’un individu, selon son profil personnel et son état de santé. « Cela demande une façon nouvelle pour les confrères d’envisager l’animal et la maladie, modulant ainsi leur prescription et leurs conseils. C’est pourquoi l’utilisation de cette technique thérapeutique nécessite une formation spécifique, avec des rappels de chimie organique et de métabolisme cellulaire. »

Micronutrition et phytothérapie sont complémentaires

Les apports alimentaires sont souvent suffisants, mais la satisfaction des besoins en micronutriments peut être perturbée par les maladies intestinales (mauvaise assimilation), le stress, le sport (surconsommation) ou l’industrialisation (mauvaise conservation au fil du temps). Ainsi, la micronutrition propose des probiotiques pour rééquilibrer le microbiote, des acides gras polyinsaturés pour réparer les membranes cellulaires détériorées par le stress oxydatif, des kératanes sulfates (constituants des protéoglycanes articulaires) et des extraits d’algue rouge pour limiter la détérioration des protéines cellulaires. La micronutrition est importante, notamment lors de dysbiose, c’est-à-dire lors d’altération de l’équilibre de la flore bactérienne intestinale (microbiote), et peut venir en complément de la phytothérapie.

En cas de maladie inflammatoire chronique intestinale, par exemple, la distribution de probiotiques aide à gérer la dysbiose et la perméabilité intestinale qui en découle, toutefois cela ne résout pas tout : une inflammation importante est justiciable de la phytothérapie. L’objectif de la micronutrition est d’aider l’organisme à maintenir son homéostasie en optimisant son fonctionnement naturel. Toutefois, il convient de rester dans les apports journaliers recommandés en nutriments lorsqu’un complément alimentaire est distribué, car l’excès, comme la carence, peut avoir un effet délétère.

« La phytothérapie et la micronutrition peuvent s’appliquer à toutes les espèces animales, à chaque individu ou à l’ensemble d’un troupeau, et cela intéresse de plus en plus de confrères et de consœurs, qu’ils travaillent en structure canine ou mixte », conclut Claude Faivre.
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En 2017, les cours de base en phytothérapie organisés par Wamine auront lieu les 28 et 29 janvier (module 1), les 17 et 18 juin (module 2) et les 30 septembre et 1^er octobre (module 3). Par ailleurs, après “la dermatologie autrement” en 2016, des soirées de perfectionnement, dans toute la France, seront dédiées à la perméabilité intestinale et aux soins des maux du cœur en phytothérapie. Pour en savoir plus : wamine.fr.