Renouvellement partiel du Conseil national de l’Ordre : 13 candidats

Ces mois sont riches en événements électoraux. Côté vétérinaire, l’assemblée des conseillers ordinaux régionaux renouvelle six des membres du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV) dans quelques jours, le 22 novembre. Ils étaient 14 à se porter candidats lors des dernières élections partielles en 2013, ils sont 13 aujourd’hui. Parmi eux, quatre sont sortants : Denis Avignon, Ghislaine Jançon, Bruno Naquet, Marc Veilly. En outre, deux membres ont fait le choix de ne pas se représenter : Michel Martin-Sisteron et Michel Baussier. L’actuel président cédera son fauteuil, après une présidence marquée par des évolutions fortes engagées au sein de l’instance et pour la profession. L’Ordre a en effet connu des tournants majeurs, avec récemment une réforme ordinale et un nouveau Code de déontologie. Et bien des dossiers phares, parfois brûlants, ont animé ces dernières années !

Les actuels prétendants auront d’ailleurs à cœur de poursuivre la réforme de l’Ordre et son action en faveur de l’engagement de la profession : structuration, formation des élus, soutien des confrères, etc.

Six postes à pourvoir

Le vote, à un seul tour, se déroulera par voie électronique, via Internet. Six postes de conseillers sont à renouveler. Beaucoup de candidats exercent la pratique vétérinaire. L’ancrage sur le terrain est d’ailleurs mis en exergue dans la majorité des professions de foi. Certains ont néanmoins fait carrière dans des domaines éloignés de leur formation d’origine.

Point en discussion depuis plusieurs années, pas de révolution sur le mode de scrutin, il faut déjà être élu pour pouvoir élire l’instance nationale. Les membres du CNOV sont désignés par ceux des conseils régionaux.

En outre, la parité a encore du chemin à faire, car seules deux consœurs se présentent sur treize candidats.

L’âge moyen des personnes en lice est de plus de 53 ans et relativement homogène, à l’exception d’un confrère diplômé dans les années 2010.

En grande majorité, il s’agit de praticiens déjà engagés pour la profession comme conseillers régionaux ou au sein d’associations vétérinaires.

Soutenir la profession, se tourner vers l’avenir

Les professions de foi des candidats sont orientées vers la poursuite d’objectifs principaux : projection dans l’avenir, en lien avec les préoccupations actuelles, action collective et présence ordinale dans les organisations pour soutenir l’engagement de la profession sur différents terrains (pharmacie, laboratoires, exercice illégal, etc.).

Ainsi, alors que les discours pour les précédentes élections étaient centrés sur le souhait de faire évoluer l’instance ordinale, d’autres sujets sont davantage mis en avant cette fois, sans doute parce que l’évolution de l’Ordre est déjà en marche et en raison du contexte actuel, qui a fortement modifié l’exercice (concurrence extérieure à la profession, évolution du numérique, etc.). Les regards ne sont pas tournés vers l’unique quotidien des vétérinaires et l’opérationnel, la stratégie et la prospective sont primordiales.

Les menaces, qu’elles soient d’ordre juridiques ou en matière de prérogatives, apparaissent aussi dans les professions de foi de plusieurs candidats. La défense des valeurs ordinales et l’éthique au service du développement de la profession sont un axe commun.

Le bien-être animal et le rôle des vétérinaires dans ce domaine ressortent également des discours. Cette prise en main a été accélérée par les récents scandales médiatiques et la nécessité d’une expertise posée et scientifique de l’homme de l’art.

En outre, les nouvelles technologies et la révolution numérique sont mises en exergue, sous différents angles : les problématiques internet, la formation, la télémédecine, l’utilisation de la data, etc.

Verdict des urnes dans quelques jours.
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