Du nouveau pour les exploitations d’élevage

Couprod

En cette fin d’année 2016, l’Institut de l’élevage teste une déclinaison web de son logiciel Couprod, pour une diffusion plus large en 2017 auprès des utilisateurs détenteurs d’une licence. Cet outil donne la possibilité aux éleveurs et aux polyculteurs-éleveurs de calculer leurs coûts de production, le prix de revient et la rémunération permise pour le travail de leurs différents ateliers herbivores, mais également de prendre des décisions stratégiques et de pilotage en comparant leurs résultats à ceux d’autres éleveurs.

Couprod est adapté à toutes les exploitations d’élevages herbivores (bovins lait et viande, ovins lait et viande, caprins), et permet de dissocier les charges d’élevage des coûts dédiés aux cultures. Il se renseigne à partir d’une saisie ou d’une importation des données techniques et économiques, en lien avec les principaux outils d’appui technicoéconomiques des filières. Le calcul repose sur l’usage d’un jeu de coefficients national pour répartir les charges de structures entre les ateliers. Il fournit ainsi une vision complète de l’efficacité de chaque atelier, y compris des cultures. « Pour le producteur, ramener des coûts en euros par 1 000 litres de lait pour les filières laitières, par 100 kilos de viande vive pour l’atelier bovins viande, et par kilo de carcasse d’agneau en ovins, est une approche très concrète », argumente Thierry Charroin, responsable du projet Couprod.

L’outil est disponible auprès des organismes habituels de conseil, via leur offre de services (chambres d’agriculture, contrôles laitiers, organisations économiques diverses, etc.), qui s’acquittent d’une licence annuelle. Les producteurs, moyennant un service payant, viennent ensuite se former auprès de ces organismes, ou en intra au sein de leurs propres structures.
•

Serge Trouillet

Levocornadis®

Le Levocornadis^® est un système breveté conçu par Mazeron SAS Naudot, une société installée à Avallon, dans l’Yonne. Il consiste à lever la tête de deux à quatre animaux en même temps, déjà positionnés dans des cornadis en stabulation. Deux animaux au minimum, car lorsque l’un des deux bouge, l’autre le stabilise ; quatre au maximum pour une raison de maniabilité : le châssis autoporteur, qui se déplace sur roues pleines comme un diable, ne fait ainsi pas plus de 3 mètres de largeur. Les réceptacles de tête sont reliés à un treuil autofreiné, c’est-à-dire sans retour de manivelle, et ramassent les têtes à même le sol. Les interventions sur l’œil, la paupière ou les oreilles, les traitements intrabuccaux ou intranasaux sont simplifiés et se font en toute sécurité pour l’opérateur et sans effort.

Pour Patrick Naudot, le responsable de la société Mazeron : à la mobilité de ce système innovant, sa sécurité, « en évitant que les utilisateurs, sans contact direct avec les animaux, aient mal au dos et ne se blessent aux avant-bras en les manipulant », et la rapidité de sa mise en œuvre par une seule personne – « sinon, c’est une vraie corvée » – , on peut ajouter son efficacité opératoire, ainsi que les économies qu’il permet de faire. La commercialisation du Levocornadis^® vient d’être lancée : 740 € le deux-places, 950 € le quatre-places.
•