Nouvelles approches

Comme l’écrit la philosophe Florence Burgat dans le numéro 21 de De ligne en ligne – la revue de la Bibliothèque publique d’information ou BPI¹ du Centre Pompidou à Paris – alors que nos connaissances des animaux (de leur diversité biologique à leurs capacités cognitives) n’ont jamais été aussi précises, et que, d’un autre côté, l’humanité n’a jamais eu aussi peu besoin d’eux pour sa survie, nous continuons de les exploiter en masse et de les maltraiter. Un double paradoxe qui, à la faveur de la médiatisation de scandales témoignant de cette violence, a fini par installer la question animale dans le débat public. Aux côtés des sciences de la nature, les sciences humaines et sociales y participent désormais pleinement. Organisé par la BPI les 2 et 3 décembre derniers, le colloque « Animalement nôtre » s’est penché, au travers de rencontres, de conférences, de performances artistiques, sur l’évolution de nos relations aux animaux dans tous ces différents domaines : biologie, écologie, philosophie, droit, anthropologie, histoire... Les philosophes Florence Burgat, Élisabeth de Fontenay, Étienne Bimbenet, les ethnologues Frédéric Keck, Dominique Guillo, l’historien Éric Baratay, l’écrivain Stéphane Audeguy² y sont intervenus aux côtés de sociologues, d’éthologues, de militants animalistes ou de naturalistes comme notre consœur, la primatologue Sabrina Krief (A 97). Il est possible de réécouter ces débats grâce aux captations vidéo et audio qui viennent d’être mises en ligne sur la web TV de la BPI.
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¹ bit.ly/2kzIdSk.

² Voir La Semaine Vétérinaire n° 1687 du 16/9/2016, page 58.

Animalement nôtre : humains et animaux aujourd’hui, colloque des 2 et 3 décembre 2016 au Centre Pompidou (bit.ly/2koKm14 et bit.ly/2kzH3pO).