La fantasy d’écrire

L’homme descend du songe. La puissance de son imagination le distingue des autres animaux. Avec les succès phénoménaux des aventures de Harry Potter (romans et adaptations à l’écran) et de la trilogie filmée du Seigneur des anneaux (2001-2003), d’après le grand œuvre de J. R .R. Tolkien, nous assistons depuis 15 ans à l’explosion des littératures de l’imaginaire, notamment d’un nouveau sous-genre, entre merveilleux et fantastique, la fantasy . Cette déferlante d’origine anglo-saxonne suscite en France des vocations d’auteurs… jusque dans notre profession. « L’invention de mondes et de récits fait sans doute partie intégrante de mes gènes… l’écriture m’est aussi indispensable que l’oxygène… », confie Frédéric Gobillot (A 94), praticien à Colombes (Hauts-de-Seine). Auteur de nouvelles, encouragé par la réussite de Jean-Christophe Chaumette¹ (N 84), qui mène de front ses deux carrières depuis 1989, notre confrère se lance dans la conception d’une foisonnante série : L e Cycle de l’éveil , quatre épais volumes de fantasy contemporaine qu’il autoédite entre 2009 et 2015. Dans la filiation de J. K. Rowling, il publie ensuite Les Aventuriers de Valloire , trilogie pour la jeunesse (8-12 ans), ode ludique aux univers magiques, dont le dernier tome, L’Effroyable sorcière des ombres , est paru en décembre dernier. Notre confrère sera présent au Salon du livre, les 24 et 25 mars, pour la publication d’une de ses nouvelles (dans l’anthologie Tombé les voiles , prix Mille Saisons 2018²) et un nouveau roman paraîtra en fin d’année. Ce ne sera pas le dernier.
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