Un congrès dédié à la santé du chien de race

Les hypertypes n’entrent pas dans les standards

Les tests comportementaux, la prévention des hypertypes et l’éthique des pratiques ont, entre autres sujets, également été abordés. Notre consœur Ghislaine Jançon, de l’Ordre national des vétérinaires, a ainsi rappelé que certaines techniques médicales spécialisées peuvent parfois s’inscrire dans le cadre d’une véritable contre-sélection, lorsqu’elles permettent la reproduction d’animaux hypertypés et malades. Comme l’a confirmé Anne-Marie Class, secrétaire générale adjointe de la SCC, les races doivent évoluer dans le sens de l’amélioration phénotypique et génétique : « Les hypertypes nuisent au bien-être et à la santé des chiens et ne reflètent en rien les standards des races considérées. »

Une réflexion à un niveau international

Le workshop de l’IFPD, organisation indépendante suédoise qui s’est donnée pour mission de faciliter la collaboration et le partage des ressources dans les domaines de la santé et du bien-être de tous les chiens, s’est intéressé aux stratégies de santé par race (en local comme à l’international), à la sélection, à l’évaluation et à l’application des tests génétiques, au comportement et au bien-être en élevage canin, à l’éducation, à la communication et à l’implication transverse des différents acteurs du monde canin, en incluant plus avant les vétérinaires, les dérives vers l’hypertype et les extrêmes dans la conformation du chien, etc. Des idées précises et des actions concrètes ont été établies et devront permettre d’augmenter les échanges entre les Kennel Clubs et de favoriser le chien et son élevage : création de messages en faveur de la socialisation harmonieuse des chiots, propositions de sujets d’études pour des étudiants et des chercheurs, etc.
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