Avis de l’EFSA sur l’abattage des femelles en fin de gestation

L’abattage des femelles en fin de gestation concernerait, en Europe, environ 3 % des vaches laitières, 1,5 % des vaches à viande, 0,8 % des brebis, 0,5 % des truies et 0,2 % des chèvres, avec des variations selon les pays et leurs productions. Plusieurs motifs ont été identifiés par les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) : méconnaissance de la situation par l’éleveur, abattage décidé pour des motifs économiques ou liés à la santé des animaux, etc.¹ La réglementation européenne en vigueur interdit les déplacements pour les femelles qui ont passé au moins 90 % de la période de gestation prévue (ou qui ont mis bas depuis moins d’une semaine). Les experts évaluent entre 66 et 99 % la probabilité que les fœtus ne souffrent pas durant le dernier tiers de gestation. Ils recommandent toutefois d’améliorer les méthodes de diagnostic de gestation rapide et d’en généraliser l’usage avant le transport pour l’abattoir et, de manière plus générale, d’améliorer la santé des animaux pour réduire l’incidence d’abattages non planifiés, et de former les éleveurs.

En France, des guides ont été publiés afin d’aider les éleveurs à déterminer si leurs animaux peuvent être transportés, non seulement vers l’abattoir, mais pour tout type de déplacement, pour les espèces bovines et porcines :

- Ces animaux sont-ils transportables vers l’abattoir ? (Ifip, Inaporc, Coop de France, 2009)² ;

- Guide de non-transportabilité des bovins vers l’abattoir (Institut de l’élevage, Interbev, Office de l’élevage, 2007)³ ;

- Transport d’animaux vivants (Animals’Angels, Protection mondiale des animaux de ferme, 2011) à l’intention des agents de l’administration qui effectuent des contrôles sur route⁴.
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¹ bit.ly/2ss2w96.

² bit.ly/2rhc0j0.

³ bit.ly/2sa5qw3.

⁴ bit.ly/2rgPNSe.