Détection de la varroase à la Réunion

Le réseau d’épidémiosurveillance apicole de La Réunion a identifié pour la première fois l’acarien Varroa destructor, le jeudi 4 mai 2017, dans un rucher sentinelle de Saint-Denis (confirmation officielle le mardi 9 mai par l’Anses¹ de Sophia Antipolis). Un arrêté préfectoral d’urgence, pris dès le lendemain, a interdit le déplacement des ruches sur l’île, et a défini des zones de prévention (5 km autour du foyer) et de surveillance (10 km à la ronde). Y ont été rendus obligatoires l’examen systématique des colonies d’abeilles et la destruction des ruchers atteints par le parasite.

Multiplication des foyers

Le début de la surveillance sanitaire dans la zone de prévention a, par la suite, décelé 11 autres ruchers porteurs. De plus, de nouvelles investigations, menées hors de la zone initiale, ont mis à jour cinq nouveaux foyers sur quatre communes (Sainte-Suzanne, Saint-Benoît, Sainte-Rose et Saint-Louis), rendant vain l’objectif initial d’éradication du parasite de l’île. En conséquence, un nouvel arrêté, en date du 12 mai², a fixé des mesures de lutte plus adaptées à la situation du terrain : interdiction de déplacement de ruches, déclaration obligatoire des ruchers de l’île, obligation d’examen des installations par le détenteur sur toute l’île et déclaration à la Daaf³ en cas de détection ou de doute. Un état de la situation sanitaire de tout le territoire, mené par la Daaf et le groupement de défense sanitaire, et prévu d’ici fin juin, permettra de faire évoluer ces mesures de lutte.
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¹ Agence nationale de sécurité sanitaire.

² bit.ly/2rC8EHN.

³ Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (alimentation.daaf974@agriculture.gouv.fr ou 02 62 33 36 61).