Alfort et Toulouse dans le top 100 du classement mondial de Shanghai

Chaque année, l’organisation Shanghai Ranking Consultancy répertorie les meilleures universités et écoles du monde. Les écoles nationales vétérinaires d’Alfort (ENVA) et de Toulouse (ENVT) se situent ainsi dans le top 100 du classement de Shanghai dédié aux sciences vétérinaires. La première atteint la 49^e place et la seconde la 52^e. Le trio de tête est constitué de l’université de Gand (Belgique), suivie de celle d’Utrecht (Pays-Bas) et du Royal Veterinary College (Royaume-Uni).

« Cet excellent résultat vient récompenser le travail de la communauté des chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels et étudiants, qui produisent chaque année une recherche de haut niveau », se réjouit la direction d’Alfort dans un communiqué. « L’ENVA a été fondée en 1766 sur l’idée que médecine des animaux et médecine de l’homme sont les deux faces d’une même réalité, que toutes les formes vivantes interagissent ensemble et avec leur milieu, et que l’on ne peut envisager la santé de l’une sans considérer la santé de l’autre. Cette approche globale des questions de santé est un héritage pour l’ENVA, dont les recherches se sont naturellement insérées dans un concept renouvelé récemment : One World, One Health (“un monde, une seule santé”) ».

250 ans d’expérience

L’ENVA, qui a fêté ses 250 ans d’existence l’an passé, est le plus ancien campus vétérinaire à être demeuré sur son site d’origine. La direction de l’établissement poursuit son message en rappelant que l’école « cherche constamment à décloisonner les savoirs pour mieux relever les grands enjeux de notre siècle, en matière de sécurité sanitaire des aliments, de bien-être animal et de santé publique. Elle investit une large part de son dynamisme dans la recherche translationnelle, c’est-à-dire dans le transfert de connaissances acquises dans une espèce vers une autre, une démarche dans laquelle l’espèce humaine a toute sa place. Elle s’appuie sur ses plateformes cliniques et expérimentales. L’émergence des technosciences, des objets connectés et du big data lui permettent de renouveler les approches ».

Ce classement vient aussi conforter le résultat positif de la visite, début juin, de l’Association européenne des établissements d’enseignement vétérinaire (AEEEV).
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