Les “super-profils” très prisés

DRH, DAF, directeur de clinique, chargé de communication, ASV chef de service ou encore responsable informatique… Mais de quoi parle-t-on ? De profils pointus de plus en plus convoités par les chefs d’entreprise vétérinaire, pardi ! Ces postes nécessaires pour (ré)organiser, rentabiliser son activité et/ou faire évoluer ses équipes. Fini le temps où l’associé était le couteau suisse à tout faire ? Fini aussi les associés qui n’ont pas ou ont mal réparti les missions stratégiques entre eux ? Une chose est sûre : les nouvelles technologies, le marketing digital, la communication et l’e-réputation sur la Toile sont des domaines qu’il va falloir de mieux en mieux maîtriser pour pouvoir s’adapter à l’ère 2.0 et affronter une nouvelle concurrence. À cela, il ne faut pas oublier d’ajouter des compétences nécessaires pour les structures qui s’agrandissent, tels le management social et la communication interne, qui demandent à la fois de la disponibilité, de la technicité et une capacité à gérer des conflits individuels et collectifs. Comment avancer alors ? Externaliser de telles missions comme c’est déjà le cas pour l’expertise comptable, la gestion de la paie, la sécurité informatique ou bien parfois le recrutement ? Oui, mais alors que faut-il garder en interne ? Ce qui ne s’externalise pas. En bref, les “bijoux de famille” : la gestion des relations humaines, des carrières, la politique de rémunération, l’encadrement, la gestion de données critiques, etc. sont autant de missions qui exigent de l’expérience professionnelle, un savoir-faire et un savoir-être qui ne s’improvisent pas. Parions aussi que le retour sur investissement vaut le coup, au moins, d’être évalué. ●

Lire pages 44 à 49 de ce numéro.