Du diagnostic au marketing

Garder son équilibre entre profession de santé et prestation de services impose parfois aux vétérinaires un exercice qui ne leur est pas naturel : développer une offre de service. Apprendre à se vendre ou, plutôt, à mettre en valeur ses compétences face à des clients de plus en plus influencés par les discours marketing, davantage sensibles à la qualité perçue qu’à la qualité réelle de ce qui leur est proposé. Qui dit offre de service dit analyse préalable de la situation, détermination de ce qui peut être développé, par qui et pour qui : la démarche s’apparente à celle du diagnostic, mais il s’agit bien de marketing. Seul le vocabulaire diffère, mais pour un médecin dans l’âme, une telle évolution de son image peut paraître brutale. C’est un vrai changement de paradigme même si, in fine, il s’agit toujours de répondre à des besoins : d’urgentiste qui attend (subit) la venue ou l’appel du client, le praticien devient prestataire, va au-devant des attentes de sa clientèle. L’offre de service répond aussi aux besoins du vétérinaire lui-même : rentabilité, évolution de l’image véhiculée auprès des propriétaires, envie de se faire plaisir avec de nouveaux outils. Bien définir ses objectifs sera une priorité, en restant raisonnable pour ne pas se décourager, et, surtout, avoir envie de le faire, c’est la clé. Avec la possibilité de s’épanouir dans sa pratique et, pourquoi pas, de fidéliser quelques clients. ●

Lire pages 34 à 39 de ce numéro.