BILAN
PRATIQUE MIXTE
L'ACTU
Auteur(s) : TANIT HALFON
La production de miel de 2016 (hors Drom-COM) a diminué de 33 % en volume par rapport à l’année 2015. De mauvaises conditions météorologiques, un taux de mortalité élevé et une pression exacerbée du frelon asiatique, notamment en Bretagne, expliquent ces résultats.
Dans un communiqué de presse en date du 19 octobre 2017, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) a demandé au ministre de l’Agriculture que « des aides financières exceptionnelles soient débloquées pour permettre aux apiculteurs professionnels et pluriactifs de survivre ». La filière voit, en effet, sa production chuter. Selon les données récoltées pour l’année 2016 par FranceAgriMer1, la production s’élevait à 16 099 tonnes, soit une diminution de 33 % en volume par rapport à 2015.
Plusieurs raisons pourraient expliquer ces mauvais résultats : précipitations marquées au printemps et sécheresse estivale (année 2015 plus clémente), taux de mortalité élevé, hausse de la présence du frelon asiatique, Vespa velutina, surtout en Bretagne. Cette baisse peut sembler en contradiction avec la hausse du nombre d’apiculteurs déclarés auprès de la Direction générale de l’alimentation (+ 22 %). Même si le nombre d’apiculteurs a réellement augmenté, la généralisation de la déclaration, surtout pour les élevages de petite taille (moins de 50 ruches), est aussi à prendre en compte.
La moitié sud du pays a assuré la majorité de la production de 2016 : 22 % pour l’Occitanie, 18 % pour la Nouvelle-Aquitaine, 15 % pour l’Auvergne-Rhône-Alpes et 10 % pour la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Si 92 % des déclarants possédaient moins de 50 ruches, trois quarts de la production provenaient d’élevages de plus de 50 ruches, avec 35 % assurée par ceux de plus de 400 ruches. Le rendement moyen par ruche est passé de 26,3 kg en 2015 (notamment dans le Nord-Est) à 16,5 kg en 2016 (- 60 %), la production augmentant avec la taille du rucher. Comme en 2015, le miel toutes fleurs a dominé, malgré une baisse de 30 % de sa production. À noter une chute majeure, à hauteur de 70 %, du miel d’acacia.
Jusqu’à présent, la production française de miel ne couvre pas les besoins de la population. Il en résulte davantage d’importations, avec une hausse d’environ 60 % en 10 ans, les pays en tête en 2016 étant l’Espagne (20 % du volume), la Chine (14 %), l’Ukraine (13 %) et l’Argentine (9 %). La France exporte aussi ses produits, à raison de 5,1 milliers de tonnes exportées en 2016 vers l’Espagne, la Suède et l’Italie. En comparaison, 35,6 milliers de tonnes de miel ont été importées en 2016.
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