Biais de genre

Mes bien cher-ère-s pair-e-s, alors que le point d’équilibre numérique parfait entre genres a été franchi en février dans la population des vétérinaires inscrits à l’Ordre, la parité n’est pas encore à l’ordre du jour dans toutes nos institutions professionnelles. Serait-ce donc si grave ? Oui, si l’on considère uniquement la parité comme symbole ultime de l’égalité entre les sexes. Non, dans tous les autres cas. L’égalité est une notion subtile : elle se repère dans l’attribution d’un poste “à compétence égale, salaire égal” ; elle se devine dans le respect mutuel quel que soit le genre ; elle se cherche, parfois, dans les relations entre client et vétérinaire, entre employeur et salarié, et dans ces petits détails de la vie qui, mis bout à bout, vont créer la symbiose ou le malaise.

Huit vétérinaires ont raconté leurs parcours au sein d’institutions vétérinaires ; ce qu’être femme a pu leur apporter, ou pas ; et l’importance d’un équilibre entre la vie privée et l’engagement professionnel. Être femme n’est pas, et ne devrait pas être, un frein professionnel. Le regard des autres peut parfois peser, les mentalités changent lentement. Et chacune pourrait faire sienne cette phrase attribuée à Eleanor Roosevelt : « No one can make you feel inferior without your consent ».
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