Vos pratiques évoluent-elles pour être plus écologiques ? - La Semaine Vétérinaire n° 1739 du 09/11/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1739 du 09/11/2017

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Auteur(s) : CLÉMENTINE KERVINIO 

CHACUN PEUT AGIR SUR L’ÉCOLOGIE À SON NIVEAU

Avec mon associée, nous avons créé notre structure il y a deux ans, ce qui a permis de concevoir des locaux qui tiennent compte du développement durable : choix des lumières, de la ventilation et de la régulation de la température. J’utilise un vélo électrique pour me rendre au travail (40 km par jour) et suis très satisfaite de ce moyen de transport qui me permet d’éviter les embouteillages.Pour réduire l’utilisation de papier, nous avons choisi un logiciel qui offre aux clients un espace en ligne où ils peuvent consulter leurs documents. Les relances vaccinales sont faites par e-mail ou SMS. Pour tout ce qui doit être imprimé, nous utilisons du papier recyclé.Nous avons choisi une centrale d’achats qui limite le suremballage et l’emploi de matières plastiques. Pour les médicaments, nous privilégions les laboratoires qui favorisent le vrac.Le tri des déchets est primordial : contaminés, cartons et verre non contaminé. Nous le pratiquons aussi avec le verre médical, pour une étude qui vise à quantifier ces déchets et à savoir s’il sera possible de les recycler à l’avenir. Dans la mesure du possible, les produits ménagers ayant peu d’impact sur l’environnement sont privilégiés et, pour les sols, nous possédons une machine qui aspire et nettoie à la vapeur.

Amandine Savet (L 05)

MA DÉMARCHE EST CITOYENNE

Devenir plus écologique me parle de façon générale. Lors de mon installation il y a 15 ans, j’ai fait construire un bâtiment écoresponsable en ossature bois et avec une pompe à chaleur réversible. Il se trouve sur un terrain composé d’un jardin de plantes vivaces non traitées et d’une parcelle entretenue par des moutons d’Ouessant.Il m’est relativement facile d’avoir une pratique en accord avec mes convictions écologiques, car j’exerce seule et m’organise comme je le souhaite.Je limite l’utilisation de papier en évitant d’imprimer les documents, pratique le tri sélectif et paie Incinéris pour le recyclage des médicaments périmés.Je réfléchis à développer plus de gestes écologiques, comme faire les relances vaccinales par e-mail ou remplacer les alèses.
Ma démarche n’est pas stratégique mais citoyenne, et l’image que je renvoie m’apporte certainement une clientèle en accord avec mes convictions. J’éprouve aussi du plaisir à exercer en tant que vétérinaire de la faune sauvage dans un centre de soins. C’est une activité modeste et ingrate, mais qui donne du sens à ce que je fais.

Patricia Horion (T 84)

L’ASEPSIE N’EST PAS TOUJOURS COMPATIBLE AVEC L’HYPER-ÉCOLOGIE

Nous essayons de rendre nos pratiques plus écologiques, malgré la taille de notre structure (une centaine de personnes), ce qui complique cette tâche. Les produits contaminés sont éliminés dans les containers prévus à cet usage et nos ordures ménagères sont triées. Nous réduisons notre consommation de papier en numérisant les comptes rendus, que nous envoyons par e-mail. Avec en moyenne 100 animaux soignés par jour, nous utilisons beaucoup de consommables (cathéters, gants, etc.), cela reste essentiel pour s’assurer d’une asepsie maximale. D’autres mesures sont indispensables, car le milieu hospitalier est sensible aux maladies nosocomiales : impossible de se passer de détergents et d’aérosols pour le nettoyage. Pour la chirurgie, nous ne souhaitons pas troquer nos champs et casaques à usage unique pour leurs équivalents en tissu réutilisables. En effet, ils assurent une asepsie plus standardisée et évitent l’usage de produits nettoyants et autoclaves nécessaires à l’entretien des autres modèles. Nous nous efforçons de limiter la consommation d’essuie-tout grâce à des sèche-mains installés dans les sanitaires, et en privilégiant les balais à sol et les éponges. Nous essayons également de réduire l’emploi d’alèses en les remplaçant, notamment pour les animaux à mobilité réduite, par des tapis anti-escarres.


Camille Bismuth (A 08)
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