Vetfuturs se connecte avec le vétérinaire de 2030 - La Semaine Vétérinaire n° 1740 du 16/11/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1740 du 16/11/2017

CONGRÈS DE L’ORDRE

ACTU

ÉVÉNEMENT

Auteur(s) : TEXTE ET PHOTOS DE FRÉDÉRIC DECANTE 

La journée Vetfuturs a été placée au centre du congrès de l’Ordre des vétérinaires à Nancy autour d’une démarche et d’une réflexion collectives : recueillir la parole vétérinaire pour dire ce que pourra être la profession en 2030.

En fin de journée Vetfuturs, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 10 novembre, le président de l’Ordre national des vétérinaires, Jacques Guérin, et celui du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), Pierre Buisson, prennent la parole pour conclure. « Je suis heureux et satisfait de cette journée. J’espère que cet enthousiasme sera partagé, se réjouit le président de l’Ordre. On ne peut résumer en quelques minutes la richesse de cette journée : cela relève d’une grande complexité et elle devra faire l’objet d’un suivi… » En effet, ces échanges ont été riches et le chemin est encore long pour adapter la profession à son avenir.

Organisée conjointement avec le SNVEL, la journée Vetfuturs a été placée au centre du dernier congrès de l’Ordre des vétérinaires avec l’objectif de dessiner les contours de la profession en 2030. Le grand amphithéâtre du centre Prouvé, à Nancy, a accueilli 385 participants, représentants de la profession et des institutions, venus des quatres coins de l’Hexagone, d’Allemagne ou encore du Luxembourg, mais aussi, des étudiants, certainement interpellés par l’appel de Pierre Buisson, citant le pédopsychiatre Olivier Revol : « La génération qui arrive est sans doute la première génération qui va apprendre des choses à celle qui est déjà présente. Il y a là une inversion de la pyramide du savoir, ce qui ne s’est jamais produit dans toute l’histoire de l’humanité. » Pour imaginer le vétérinaire de 2030, plusieurs approches ont été proposées tout au long de la journée, avec un réel souci d’interaction. Pierre Dufour, vétérinaire, a questionné, à travers un film très conceptuel, la peur du futur pour les vétérinaires. Il y invitait chacun à ne pas craindre les nouvelles techniques et a conclu avec optimisme en affirmant que « le vétérinaire restera un expert capable de libre arbitre et de réflexion ».

Un économiste pour rassurer sur l’avenir, l’État pour rassurer sur le présent

Selon l’économiste Nicolas Bouzou, très en verve pour son exposé décoiffant sur l’avènement des nouvelles technologies dans le monde vétérinaire, « nous, les vieux, on ne doit pas démissionner non plus. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre aux jeunes ». Il attire l’attention sur la convergence de plusieurs technologies multiusages : les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les technologies cognitives d’intelligence artificielle. Et si cette dernière est appelée “faible”, il est à prévoir l’avènement vers 2035 ou 2040 d’une intelligence artificielle forte, c’est-à-dire consciente d’elle-même. Plus prosaïquement, Nicolas Bouzou rappelle que l’humanité a toujours eu peur du progrès, progrès qu’a théorisé Joseph Schumpeter à travers le concept de vagues de “destructions créatrices”. Mais il affirme que les vétérinaires n’ont pas à craindre l’avènement des techniques digitales – sous réserve de considérer la formation comme un enjeu majeur –, car la profession dispose d’un trop haut niveau de capital humain : « Les théories de la fin du travail ont l’âge du travail ». L’économiste insiste sur les trois points capitaux pour le futur vétérinaire, qui devraient le rassurer sur son avenir : une grande liberté pour innover facilement, à condition de l’utiliser en s’appuyant sur un haut niveau de technologie et de capital humain non substituable, et sur une profession qui a du sens, ce qui est capital pour faire adhérer les jeunes – « le bien-être animal et la santé animale, cela a du sens ! ».

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, s’est également exprimé dans une vidéo préenregistrée, rappelant la déclinaison présente et à venir du concept “une seule santé” à travers « un travail main dans la main entre les services de l’État et les vétérinaires ». Prenant son relais, Patrick Dehaumont, directeur général de l’Alimentation (DGAL), est venu décliner les attentes de l’État et rappeler le rôle des vétérinaires en santé et bien-être des animaux. Il a souligné, par ailleurs, l’intérêt que porte l’État au maillage territorial à travers l’existence d’une feuille de route tournée vers l’avenir, en coconstruction avec les organismes professionnels agricoles et vétérinaires. Le ministre a aussi annoncé la signature, le même jour, d’une convention de coopération avec l’association Adelie, qui réunit l’ensemble des organismes professionnels vétérinaires pour la création d’une plateforme appelée système Calypso, portail numérique vétérinaire de portage de données, mais aussi de remontée d’informations relatives aux antibiotiques cédés. Patrick Dehaumont a conclu : « Bien-être animal, santé animale et santé publique, c’est un projet encore plus beau et encore plus global ». Interpellé par l’assistance par le biais de SMS s’affichant en direct sur un écran, le directeur de la DGAL a répondu aux questions quant à la rémunération financière du réseau vétérinaire : « Si on veut conserver un maillage, il faut bien que les acteurs trouvent une rémunération. On ne doit pas désarmer les acteurs de prévention et de prévoyance. »

Les étudiants, acteurs et auteurs du questionnement pour 2030

Moins tournés vers le futur proche, les étudiants des écoles vétérinaires françaises ont présenté, à travers quatre exposés, l’avenir à plus long terme. Chaque groupe a ainsi abordé la problématique avec singularité et mené des enquêtes destinées à abonder le travail de Vetfuturs. Les réponses des différents questionnaires ont été recueillies auprès des élèves de toutes les écoles, Lyon s’attachant même à questionner, pour le quart de son panel, les étudiants vétérinaires français partis étudier à l’étranger, en Belgique et en Roumanie.

Ayant reçu 537 réponses à parts égales des quatre établissements, les étudiants de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA) se sont ainsi intéressés au rôle futur du vétérinaire et à l’implication des étudiants en termes de bien-être animal. C’est ainsi qu’ils ont pu appréhender que trois quarts des élèves pensent que le bien-être animal doit être une priorité, alors qu’un tiers perçoit la profession comme déjà impliquée. Ils évoquent un effet discriminant entre ceux que la problématique de bien-être animal pousserait à s’engager et les autres qui, au contraire, pourraient percevoir une attractivité négative des filières de production. L’attrait et les craintes du numérique ont été explorés également par le groupe de Maisons-Alfort : 84 % des 591 répondants estiment que le numérique dans la santé animale est destiné au vétérinaire en synergie avec les propriétaires, et 60 % que l’usage du numérique dans l’élevage des animaux de production est utile et nécessaire. Et si 64 % des étudiants expriment une inquiétude avec le développement des sites et des applications, les deux tiers sont certains que cela détériore la relation entre propriétaires et vétérinaires. Unanimement, 98 % considèrent que le risque de mauvaise utilisation provient des propriétaires d’animaux : les étudiants craignent avant tout les sites de vulgarisation grand public.

Les étudiants d’Oniris se sont penchés sur le mode d’exercice du futur à travers des questionnaires en ligne sur la médecine rurale conventionnée et l’avenir de l’assurance de l’animal de compagnie. Des élèves, mais aussi des vétérinaires, des éleveurs et des propriétaires d’animaux ont été interrogés. Ce groupe a essayé de croiser ces pratiques avec les notions de bien-être animal, de relation vétérinaire-client, d’épanouissement des vétérinaires et d’adéquation entre le marché du travail et les étudiants, de résistances aux antibiotiques et de budget en santé animale. Si la médecine conventionnée reçoit un très bon écho auprès des étudiants ayant répondu, l’assurance animaux de compagnie trouve, aux yeux des personnes interrogées, plus vite ses limites.

L’école VetAgro Sup a été très convaincante dans le sérieux de son approche proposant pour cette journée un extrait d’une étude globale et fournie qui traite des envies des étudiants en termes de mode de vie en 2030. Le sondage en ligne a recueilli 1 233 réponses, adressées par les élèves des quatre écoles françaises, mais aussi des facultés de Liège ou de Cluj, en Roumanie. L’enquête casse les idées préconçues sur les étudiants. Ainsi, un tiers des répondants déclare vouloir exercer en canine pure, mais un autre tiers est attiré par l’exercice mixte. 48 % des interrogés envisagent de travailler entre 35 et 40 heures, et 40 % entre 40 et 50 heures. Seuls 9 % souhaitent vivre en ville, 58 % préfèrent s’installer en zone péri-urbaine et 33 % en milieu rural. 43 % veulent gagner entre 3 000 et 4 000 € et 36 % entre 4 000 et 6 000 €. Enfin, si 68 % se voient en activité libérale en 2030, 71 % s’imaginent généralistes, avec des connaissances plus poussées dans un domaine de compétence.

Autre approche, le groupe de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) avait, quant à lui, mandaté un étudiant présentant une interview de fiction : Sylvain Perez, président de l’Ordre national des vétérinaires en… 2030 ! Dans cette représentation du futur, la vente de médicaments est de plus en plus réduite et une coopération de plus en plus forte s’opère entre vétérinaires et autres corps de métier. Et le “futur président de l’Ordre” d’annoncer la fin des classes préparatoires, la formation de 800 vétérinaires par an… et la construction d’une cinquième école ! Pour un peu, le public aurait pu poster un smiley.

Les vétérinaires doivent se mettre plus en avant

Après la présentation d’un film de l’Ordre sur les métiers vétérinaires ne s’arrêtant pas aux seuls praticiens, quatre tables rondes, animées par le journaliste Fabrice Rosaci, ont décliné différentes problématiques d’avenir. La première s’intéressait au numérique. Le message général portait autour des objets connectés, qu’ils soient capteurs internes ou dispositifs externes. Pour les intervenants François Bagaini, vétérinaire et data scientist, Claude Béata, vétérinaire comportementaliste, Patrice Domas, vétérinaire et dirigeant de Blue Tinto, et Pascal Gené, d’IBM France, le risque des objets connectés peut se vivre et l’opportunité est à saisir pour la profession vétérinaire, car sinon le piège serait de voir la place prise par d’autres. En effet, les perspectives d’avenir ne permettent pas d’imaginer un vétérinaire “uberisé”, mais bien plus l’avènement d’un vétérinaire augmenté, qui fera mieux et de manière exponentielle. Demain, ces nouveaux outils d’aide prendront en compte à la fois les données du patient, celles de la science et celles de valeur et de hiérarchie des traitements. L’approche probabiliste fera de la machine un système faillible, comme l’homme, mais différemment, ce qui permet de comprendre l’importance de l’accompagnement humain à qui la machine pourra libérer du cerveau droit : il y aura toujours besoin de médiateurs humains et d’accompagnement. Pour Pascal Gené, les vétérinaires ne sont pas la priorité des géants du Web et la profession unie et intelligente peut construire quelque chose. Cela passe par le contrôle des données, qu’il est urgent d’organiser, car il est clair que le premier entrant restera.

La seconde table ronde s’intéressait au vétérinaire dans la société, autour de Jean-Luc Angot, chef de corps des inspecteurs de la santé publique vétérinaire (ISPV), Laetitia Barlerin, vétérinaire et journaliste, Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval (FNC), et Jacques Lamblin, vétérinaire, ancien député et aujourd’hui maire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle).

Laetitia Barlerin a rappelé combien la profession dispose d’une image très positive, appréciée mais aussi parfois idéalisée : expertise, respect de l’animal et surtout empathie, ce qui est rare au sein de notre société. Pour autant, elle perçoit des limites à cette image en cas d’apparition d’un scandale. De son côté, l’État a la charge d’élaborer les politiques publiques. La France présente l’originalité d’avoir des vétérinaires mandatés, ce qui la différencie des autres pays. L’originalité de cette formation est d’être en capacité de gérer des situations complexes, tout en ayant une bonne appréciation du jeu des différents acteurs. Mais Jean-Luc Angot regrette que les vétérinaires ne sachent pas se mettre plus en avant et appelle donc à communiquer.

Jacques Lamblin, regrettant l’absence de représentation nationale avec un seul député, pointe du doigt une demande sociétale élargie, de la santé, du bien-être animal à la biodiversité : « Nous y croyons, nous avons du savoir-faire, mais nous sommes un peu effacés. Il faut nous organiser pour disposer de personnalités capables de s’exprimer dans les médias ».

Marianne Dutoit a insisté sur l’importance de la relation de confiance entre vétérinaire et éleveur. À ses yeux, l’éleveur demeure la première profession en charge du bien-être animal. Elle plaide pour un vrai partenariat économique : « Nous avons besoin de vous [les vétérinaires] au quotidien dans nos élevages, mais le sujet pour nous, comme pour vous, reste la compétitivité de nos entreprises ». Pour elle, la solution est dans la contractualisation, car les éleveurs recherchent de la lisibilité, ce que chacun attend de l’autre.

L’entreprise et la formation, piliers de la mutation

L’entreprise vétérinaire a été le thème de la troisième table ronde autour de Philippe Baralon, gérant de Phylum, Éric Lejeau, vétérinaire, vice-président du SNVEL, Pierre-Marie Cadot, président d’Ergone, et Patrick Cavana, expert-comptable. Pour eux, le marché est bien plus limité par l’offre, mais de grandes mutations pourraient intervenir : les protéines animales risquent de perdre le statut d’aliment, comme le vin l’a fait en diminuant son volume par deux et en multipliant son prix par 15. Si le marché de services profite de son caractère peu concurrentiel et fortement innovant, celui de produits pourrait se durcir.

Philippe Baralon voit se dessiner à l’avenir un changement d’équipes et de structures. S’il restera toujours des petites structures avec des offres limitées, d’autres, plus grosses, devraient se développer, avec la particularité d’augmenter et de diversifier les métiers autour du vétérinaire pour des tâches plus différenciées et avec, peut-être, dans ces équipes, des machines. Le modèle dominant pourrait bien devenir la grappe d’entreprises. La question qui se posera, dès lors, sera celle de l’organisation et de la gestion de ces équipes. Pour Pierre-Marie Cadot, l’enjeu sera aussi dans la capacité à fidéliser ses équipes en déléguant et en octroyant une capacité certaine de décisions, tout en réfléchissant à de nouvelles propositions.

Pour Patrick Cavana, la profession vétérinaire est aimée des banques et, s’il existe une grande hétérogénéité des structures vétérinaires, la profession dispose en elle d’un sentiment d’appartenance fort, elle fonctionne en réseaux formels ou informels et possède une adaptabilité importante : « Tout ce que l’on vous a imposé, vous avez “grogné”, mais vous l’avez fait ! Le challenge pour vous est de devenir des chefs d’entreprise… »

La dernière table ronde voulait croiser les métiers de vétérinaires et les diplômes. Pascal Bourdin, vétérinaire praticien dans une structure à neuf sites et 15 salariés, a pu témoigner de la difficulté de recruter : « Les jeunes ont un gros manque de confiance en eux, les premiers pas sont difficiles, ils ont des difficultés à facturer et à être face à la vraie vie. »

Jean-Christos Troger, chirurgien itinérant, constate, dans les structures où il intervient, un risque d’épuisement des praticiens, face à une embauche problématique, pouvant mener au surmenage : « Vetfuturs 2030, c’est trop tard. Il n’y aura plus de vétérinaires ! » Pour lui, outre le problème quantitatif, il y a des erreurs de casting qui peuvent conduire, à la sortie de l’école, au sentiment de grand vide. Déborah Infante-Lavergne, du Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire (SNISPV), a évoqué son expérience dans la fonction publique en Seine-et-Marne et la mutation qu’elle perçoit : « La capacité de l’État aujourd’hui réside dans sa capacité à animer un réseau. Or, l’animation d’un réseau prend du temps pour être correctement analysé. » Enfin, Valérie Baduel, de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), a souligné la mutation en cours de la formation et le travail d’actualisation du différenciel basé sur l’acquisition de plus de compétences que de connaissances. Elle a insisté sur la nécessaire acceptation d’un référentiel ambitieux, mais raisonnable, qui doit viser des compétences techniques, managériales et apporter une réelle boîte à outils pour un futur, susceptible également d’essaimer dans divers secteurs d’activité et à travers différentes vies professionnelles. Des expériences en cours remportent un réel succès, comme celle du tutorat, même si aujourd’hui l’idée de l’apprentissage ne peut arriver à son terme pour des raisons réglementaires autour de l’acte vétérinaire. Tout cela peut se mener dans le cadre d’une augmentation du nombre d’étudiants (80 de plus dès 2018).

L’adaptabilité d’une profession passe par l’écoute des bruits du futur

Riche fut la journée, denses furent les échanges entre les intervenants ou la salle. Cette dernière avait pouvoir pour réagir à travers l’envoi de SMS ou en se connectant à un site permettant d’afficher les réactions du public sur le grand écran de la salle. Nous étions au beau milieu du congrès de l’Ordre, un congrès ouvert, une journée copilotée par l’Ordre et le SNVEL. Au milieu sans doute des centaines de messages spontanés affichés, un, pris au hasard et sorti de son contexte revient en mémoire : « Avez-vous lu le Code de déontologie ? ».

Le dernier mot est pour Jacques Guérin, qui citait Saint-Exupéry : « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ». Cela devra en effet faire l’objet d’un suivi. L’étape finale sera la mise en place d’une plateforme stratégique, afin de persévérer dans la voie qui s’ouvre.

LE PROJET VETFUTURS EN QUELQUES DATES

Opération initiée en février 2017, le lancement du projet s’est fait à travers la mise en place de quatre groupes thématiques. En mai 2017, une journée de travail a lancé la mobilisation des écoles vétérinaires. De juin à juillet 2017, le projet a été présenté à la profession au cours d’un tour de France, tandis que l’enquête en ligne récoltait 2 588 réponses et 3 200 verbatim. Une seconde journée de travail transverse a été organisée en septembre 2017, pour dégager des idées fortes avant le congrès de novembre et la journée Vetfuturs. Cette étape se poursuivra en novembre et décembre avec les congrès de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac) et de l’Association vétérinaire équine française (Avef). En janvier 2018 devrait être rédigé le livre bleu des entreprises vétérinaires face aux transformations. En mars 2018 sera venu le temps des propositions, avec des enquêtes et des catalogues d’initiatives innovantes. En avril, des éléments de vision de la profession devraient être disponibles pour la mise en place d’une plateforme stratégique fin 2018.