Adelie, terre promise des organismes professionnels pour maîtriser l’échange de données

L’association Adelie réunit, depuis septembre 2017, la Fédération des syndicats vétérinaires de France (FSVF), le Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), l’Association vétérinaire équine française (Avef), la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), le Syndicat national des vétérinaires conseil en entreprise (SNVECO) et le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV). Elle aura pour premier chantier de mettre en place un système de remontée d’informations relatives aux antibiotiques cédés par les ayants droit dans un cadre de conditions acceptables, comme le prévoit le décret n° 2016-1788 du 19 décembre 2016, à travers des systèmes dédiés à la gestion d’échange de données informatisées et une base de données professionnelles vétérinaires.

Calypso, un portail multi-usages

À cette fin, une première convention de coopération établie entre la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et l’association Adelie a été signée en marge de la journée Vetfuturs du 10 novembre 2017 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), alors que la profession se projetait en 2030 et évoquait l’importance de la maîtrise du flux de données professionnelles. Cette convention, en apportant une part de financement par la DGAL, devrait permettre à l’association Adelie d’établir les besoins et le cahier des charges d’un système informatique spécifique de gestion, de déclaration et de consultation de données à l’attention des vétérinaires et des autres acteurs ayant obligation de déclarer les cessions d’antibiotiques. Ce système, dénommé Calypso, sera relié au système d’information de la DGAL et tiendra compte des besoins de cette dernière en matière d’échanges avec des partenaires extérieurs. Ne s’arrêtant pas aux seuls antibiotiques, Calypso pourrait aussi centraliser la déclaration des chiens à comportement agressif et celle des chevaux exclus de la filière bouchère.

En se regroupant au sein d’une seule et même association, les organismes professionnels semblent vouloir s’organiser pour maîtriser le big data vétérinaire, avant que d’autres ne le fassent et ne s’approprient les données.
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