Le marché en baisse au second trimestre

Globalement, les vétérinaires ont acheté moins de médicaments et de produits vétérinaires au second trimestre 2017, par rapport à la même période en 2016. Les chiffres, publiés par l’Association interprofessionnelle d’étude du médicament vétérinaire (AIEMV)¹, confirment cette tendance. Les antibiotiques sont particulièrement concernés. Par rapport au second trimestre 2016, les achats de ces médicaments ont chuté en moyenne de 15 %, toutes espèces confondues (-15,86 % pour les antibactériens injectables et -12 % pour les antibactériens oraux). Selon l’AIEMV, cela peut notamment s’expliquer par « le changement des conditions de vente des antibiotiques depuis le 1 ^er janvier 2015, qui a fortement impacté le mode de valorisation de cette classe thérapeutique, rendant les comparaisons d’évolutions délicates ». Cette tendance à la baisse est constatée pour d’autres classes de produits.

Le marché canin en légère hausse

Le marché des antiparasitaires internes chute légèrement de près de 4 % au second trimestre 2017 –chez les ruminants (-9 %), chez les équins (-6 %). Il stagne cependant en canine (+2 %). Les antiparasitaires externes (APE) ont baissé, en canine, de 13 % en moyenne, quand ils ont augmenté chez les ruminants (+18 %). Les anti-inflammatoires n’y échappent pas non plus, avec une baisse de 2,40 %, en particulier chez les équins (-19 %) et chez les ruminants (-13,5 %). Globalement, le marché des ruminants et des équins baisse de 10 % par rapport à la même période en 2016. Les endectocides se démarquent toutefois, avec une hausse de 18 % chez les ruminants. Seul le marché canin tire son épingle du jeu, avec une légère hausse de 2,5 % au second trimestre 2017, hors pet food. Ce dernier connaît une faible hausse (+1,6 %), mais avec une légère chute de 0,9 % du marché des aliments physiologiques pour chiens.
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¹ Sont pris en compte les médicaments vétérinaires (produits soumis à AMM) et les produits de santé animale hors AMM (produits d’hygiène, suppléments nutritionnels, aliments pour animaux de compagnie ou pet food, parapharmacie vétérinaire, etc.). Les quantités commercialisées (dont les produits gratuits) dans le circuit des ayants droit du médicament vétérinaire sont déclarées à l’AIEMV, puis valorisées selon un tarif conventionnel. Les chiffres obtenus ne reflètent pas les chiffres d’affaire réels, mais fournissent une très bonne indication des quantités consommées, des tendances et des évolutions du marché France, Drom-COM compris. Les statistiques de l’AIEMV reprennent les ventes de ses adhérents et ne sont donc pas exhaustives. En complément, il s’agit des statistiques d’achats des ayants droit, qui ne présagent pas de la délivrance aux utilisateurs.