Zoetis relance la commercialisation de la Cydectine® Triclamox 1 mg/ml + 50 mg/ml - La Semaine Vétérinaire n° 1748 du 19/01/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1748 du 19/01/2018

ANTIPARASITAIRE

PRATIQUE MIXTE

L'ACTU

Auteur(s) : CLOTHILDE BARDE  

Le laboratoire Zoetis complète sa gamme destinée aux ovins avec le retour, début janvier, d’un “ancien” antiparasitaire interne, dont la commercialisation avait été suspendue en 2015.

Poussé par une forte demande du terrain, Zoetis commercialise de nouveau, depuis le 8 janvier, une ancienne référence : Cydectine® Triclamox 1 mg/ml + 50 mg/ml Ovins (composé de moxidectine et de triclabendazole), dont la vente avait été suspendue en 2015 pour des raisons de rationalisation de la gamme.

Une association de molécules unique

La particularité de cet antiparasitaire interne est d’associer la moxidectine, lactone macrocyclique de la famille des milbémycines active sur les strongles digestifs et respiratoires au triclabendazole, benzimidazole actif sur les grandes douves adultes et immatures précoces (Fasciola hepatica).

Cet antiparasitaire permet de compléter les panels d’antiparasitaires internes destinés aux ovins disponibles actuellement sur le marché vétérinaire. C’est le seul antiparasitaire interne pour ovins composé en partie de triclabendazole, molécule jugée capitale par la filière, avec le Fascinex® 100, suspension buvable pour ovins du laboratoire Elanco (composé exclusivement de triclabendazole).

Des indications multiples

S’administrant par voie orale en une seule prise à raison de 1 ml/5 kg de poids vif, Cydectine® Triclamox 1 mg/ml + 50 mg/ml Ovins s’adresse aux animaux poly-infestés par des strongles et/ou par la douve du foie. Des essais cliniques (données fournies par le laboratoire Zoetis) ont montré que le médicament est efficace contre certaines souches de strongles généralement résistantes aux benzimidazoles (Haemonchus contortus, Teladorsagia circumcincta, Trichostrongylus colubriformis et Cooperia curticei). Il possède aussi une action rémanente contre les strongles digestifs (Teladorsagia cirumcincta et Haemonchus contortus), ce qui lui permet de protéger les moutons contre l’infestation ou la réinfestation pendant 35 jours et de bloquer la réexcrétion d’œufs sur la pâture pendant environ 56 jours (période prépatente hors phénomène d’hypobiose). Cet antiparasitaire convient donc au traitement raisonné de printemps ou de début d’été, mais aussi dans le cadre d’infestations mixtes en automne et en hiver.