Comment valorisez-vous et développez-vous votre offre de service en rurale au sein de votre clinique ?
FORUM
@... VOUS !
Auteur(s) : CLOTHILDE BARDE
NOUS RÉPONDONS AUX DEMANDES DES ÉLEVEURS
Les principaux services proposés aux éleveurs dans notre clinique sont une réponse à leurs demandes. Nous avons ainsi acheté une cage à parer il y a moins d’un an pour réaliser les interventions sur les faibles effectifs d’animaux, considérés comme insuffisamment rentables par les pareurs. Ce service s’avère déjà très rentable, même si cela prend du temps : nous y consacrons, en alternance, trois demi-journées dans la semaine. Pour la formation, nous nous sommes formés entre nous. La tarification n’est pas forfaitaire, elle se fait à la paire de pattes parées. Nous proposons aussi un conseil technique spécialisé pour les robots de traite, en vérifiant notamment le vide lors de la traite dynamique en cas de mammites récurrentes (taux de cellules élevés), conduisant à des réformes de quartier, voire de vaches, ou parfois même à la suite d’une demande de certains installateurs. La tarification était difficile à définir au début, mais finalement elle se fait en fonction du nombre d’animaux présents et des heures passées en élevage. La forfaitisation est toujours envisagée, mais lorsque nous avions essayé de la mettre en place, voilà six ou sept ans, nous avions obtenu un retour négatif de la majorité des éleveurs. En tout cas, tous les services que nous proposons sont un atout pour faciliter le recrutement de nouveaux vétérinaires. •
Clément Marhuenda
NOUS AVONS DÉVELOPPÉ DE NOMBREUX SERVICES
Composée à 98 % d’éleveurs de bovins laitiers, notre clientèle rurale est avide de conseils et intéressée par nos nombreux services, qui représentent 50 % de notre activité rurale. Le service de parage, qui occupe un vétérinaire tous les après-midi, permet de traiter les pathologies des onglons des bovins. Notre compétence et notre disponibilité sont requises par les éleveurs, auxquels nous facturons ce service à la vache parée. Au cours des visites de reproduction, qui ont lieu tous les mois, nous essayons d’avoir une vision globale de la reproduction, de la nutrition et de la zootechnie en élevage. Nous effectuons aussi des visites dédiées à la nutrition, au cours desquelles nous contrôlons la ration, que nous recalculons si nécessaire. De plus, nous effectuons des visites systématiques au moment des chantiers d’ensilage pour contrôler sa qualité. Ce service sera appliqué cette année aux élevages suivis en reproduction. Enfin, dans les élevages atteints de parasitisme et dans ceux qui souhaitent sécuriser la conduite d’élevage, des visites de parasitologie sont proposées trois fois dans l’année : à la mise à l’herbe, au moment où le troupeau pâture et à la rentrée. Ces services peuvent être proposés aux éleveurs, notamment lors des bilans sanitaires d’élevage. • Vincent Legoupil
NOUS DEVONS ÊTRE TRÈS ACTIFS
Nous effectuons des suivis de reproduction et de production, planifiés sur l’année, avec un rythme de passage de quatre à huit semaines d’intervalle, selon les élevages. Au cours de ces visites, nous faisons des examens génitaux (diagnostic de gestation, contrôles post-partum et d’activité ovarienne) et effectuons les traitements nécessaires. Nous y associons systématiquement un contrôle des facteurs d’élevage : zootechniques, sanitaires et alimentaires. Ainsi, en ce qui concerne l’alimentation et à partir des observations du terrain (animaux, aliments, environnement), nous évaluons la ration afin de voir si elle est équilibrée, saine, rentable, si elle permet de subvenir aux besoins de reproduction et de production (production laitière de qualité et satisfaisante en quantité). Nous devons être très actifs pour proposer nos services et non l’inverse. La nécessité de faire du parage nous est apparue rapidement. La gestion globale des mammites est aussi proposée. Les analyses bactériologiques et l’étude épidémiologique nous orientent vers l’origine des infections et nous permettent d’apporter des corrections sur l’environnement, la traite et ses réglages. Pour gérer le parasitisme, nous réalisons des analyses et des plans de prévention adaptés à chaque élevage. Les activités de suivi représentent 50 % de notre activité rurale. • Hervé Guedon