Edito
Auteur(s) : CLOTHILDE BARDE
Bien que la recherche ait joué un rôle clé dans l’évolution et la reconnaissance de notre profession, elle demeure un parent mal aimé et méconnu. La “vocation de vétérinaire” reste en effet, le plus souvent, de “soigner les animaux”. Cependant, depuis quelques années, les initiatives se multiplient au sein des écoles nationales vétérinaires (ENV) françaises pour mieux valoriser cette orientation professionnelle. Et, dans les équipes de recherche, les bonnes volontés ne manquent pas. Les enseignants-chercheurs, par leur implication personnelle, veillent à aider chaque étudiant à se construire un parcours personnel le plus enrichissant qui soit. Avec leurs multiples expériences de stages en laboratoire, dont une ouverture possible à l’international, les élèves acquièrent un niveau scientifique de plus en plus élevé. La recherche dans les ENV françaises est donc de qualité, même si elle souffre toujours d’un manque de reconnaissance à l’échelle mondiale et de volonté politique de la part du ministère de tutelle. Récemment, les nouvelles mesures prises par les autorités concernant le soutien de la recherche clinique vétérinaire témoignent de la prise de conscience de son intérêt, notamment en matière de santé publique. Avec ces annonces, l’avenir de la recherche vétérinaire semble donc prometteur. ●
Lire pages 48 à 53 de ce numéro.