Vetoquinol élargit sa gamme dédiée à l’otologie « pour réduire l’usage des antibiotiques »

Vetoquinol lance deux solutions auriculaires innovantes. Sonotix^® se distingue par son pouvoir céruminolytique élevé, sa capacité à restaurer l’écosystème auriculaire (grâce à la glycérine hydratante et au calendula apaisant), à réguler la production de sébum et à réduire les proliférations bactériennes (grâce au capryloyl glycine et à l’undecylenoyl glycine, des lipo-amino-acides). Une étude interne montre qu’il réduit la multiplication bactérienne (test sur une souche de S. Pseudintermedius et de P. aeru ginosa) et fongique (M. pachydermatis). Il diminue également significativement les scores cytologiques obtenus après nettoyage et traitement topique en comparaison du produit leader sur le marché. Ses propriétés en font un nettoyant de choix chez les animaux prédisposés ou sujets aux otites et avant un traitement conventionnel de l’affection. « Il peut ainsi être utilisé seul en entretien pour les chiens atopiques, après une baignade pour éviter la macération et la survenue d’une otite (caractère astringent), voire lors d’otite débutante », précise Vetoquinol. Son action n’interfère pas avec celle d’un éventuel traitement médicamenteux. Concernant son aspect pratique, il est doté de deux canules (une courte pour un nettoyage rapide, une souple et longue pour un nettoyage plus profond). Les clients interrogés ont constaté l’action en profondeur du produit et la coopération de l’animal pour l’application. Pour répondre aux demandes des propriétaires, il est sans paraben ni conservateur. Il est proposé en flacon de 120 ml au prix centrale de 8,25 € HT.

Recicort®, pour « préserver les munitions »

De son côté, Recicort^® est « le premier traitement de l’otite externe ne contenant pas d’antibiotique ni d’antifongique ». Il cible en effet l’inflammation grâce à l’acétonide de triamcinolone. Il est également composé d’acide salicylique (action céruminolytique et acidifiante), d’éthanol et de chlorure de benzalkonium (antiseptiques). En effet, les otites externes sont rarement primitivement d’origine bactérienne ou fongique. L’inflammation (provoquée par des facteurs primaires, tels qu’une hypersensibilité, associés à des facteurs prédisposants) est en effet à la base de la pathogénie de l’otite externe. Elle entraîne douleur et prurit, accroît les sécrétions sébacées et cérumineuses (le cérumen est lui-même irritant et favorise la prolifération des micro-organismes), entrave les mécanismes naturels de nettoyage de l’oreille et engendre des remaniements favorables au déséquilibre de l’écosystème auriculaire (s’accompagnant d’une élévation du pH). Recicort^® permet ainsi de préserver l’usage des antibiotiques, dont le recours en première intention n’est justifié qu’en cas de surinfection avérée. « Les topiques auriculaires contenant des antibiotiques sont aujourd’hui surutilisés, ce qui est d’autant plus alarmant qu’ils font souvent l’ objet d’automédication par les propriétaires », précise Ingrid Morize, chef de produit chez Vetoquinol. Il permet également de s’affranchir de l’usage systémique des corticoïdes : bien que possible, « la puissance de l’acétonide de triamcinolone semble suffisante dans la grande majorité des cas », indique la société Vetoquinol. Il s’utilise lors d’otite externe (8 à 10 gouttes par oreille après nettoyage¹, une fois par jour pendant 7 à 14 jours jusqu’à disparition totale des signes cliniques, avec un contrôle vétérinaire au bout de 7 jours) et de dermatite séborrhéique du pavillon de l’oreille (deux applications par jour avec port de gants pendant 14 jours, sans dépasser 7 gouttes/kg/j). Il est disponible en flacon compte-gouttes de 20 ml, se conservant 3 mois après ouverture, au prix centrale de 10,07 € HT.
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¹ Fréquence à adapter en fonction de la quantité de cérumen ou de la séborrhée.