Corrélation entre le germe responsable de mammite et la voie d’administration des antibiotiques L’interaction homme-animal joue sur la qualité du lait Très forte prévalence de M. haemolytica multirésistantes dans les élevages d’engraissement Corrélation entre le germe responsable de mammite et la voie d’administration des antibiotiques L’interaction homme-animal joue sur la qualité du lait Très forte prévalence de M. haemolytica multirésistantes dans les élevages d’engraissement Corrélation entre le germe responsable de mammite et la voie d’administration des antibiotiques L’interaction homme-animal joue sur la qualité du lait Très forte prévalence de M. haemolytica multirésistantes dans les élevages d’engraissement

Cette étude, réalisée dans des troupeaux laitiers biologiques, montre l’importance sur la qualité du lait des attitudes et des contacts positifs entre le personnel et les animaux lors de la traite et au cours de la journée. Dans les élevages où la relation homme-animal est “positive”, le taux de cortisol dans les fèces des vaches, la prévalence de mammites et le taux cellulaire du troupeau sont plus faibles et le taux de guérison des mammites est plus élevé que dans les cheptels exprimant du stress consécutif à des contacts négatifs homme-animal (cris, coups pour faire avancer les vaches en salle de traite et absence de contact au cours de la journée).
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Ivemeyer S., Simantke C., Ebinghaus A. et coll. Herd-level associations between human-animal relationship, management, fecal cortisol metabolites, and udder health of organic dairy cows. J. Dairy Sci. 2018;101(8):7361-7374.

L’étude s’intéresse à la prévalence de Mannheimia haemolytica multirésistantes (résistance à au moins trois classes d’antibiotiques) chez des jeunes bovins de boucherie. Pour cela, des écouvillons nasopharyngés profonds sont réalisés sur 50 animaux à J0, J7, J14 et J21 après la mise en lot. Tous les bovins reçoivent en métaphylaxie à J0 une injection de tildipirosin (macrolide) et, en cas de broncho-pneumonie, du florphénicol (phénicolé), du ceftiofur (céphalosporine) ou de l’enrofloxacine (fluoroquinolone), respectivement en première, deuxième et troisième intentions. Les résultats montrent que la bactérie M. haemolytica est isolée chez quasiment tous les animaux à partir de J14. Par ailleurs, hormis à J0, 100 % des souches retrouvées sont résistantes au tildipirosin et à l’enrofloxacine, même si les animaux n’avaient pas reçu de traitement à l’enrofloxacine. Cela suggère donc que l’injection de tildipirosin à J0 pourrait donner un avantage sélectif aux souches résistantes aux quinolones.
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Woolums A. R., Karisch B. B., Frye J. G. et coll. McGelland M. Multidrug resistant Mannheimia haemolytica isolated from high-risk beef stocker cattle after antimicrobial metaphylaxis and treatment for bovine respiratory disease. Vet. Microbiol. 2018;221:143-152.

Dans cette étude, les auteurs ont montré que, lors de mammites chez les vaches laitières, l’usage par voie systémique de pénicilline, de céphalosporine de 3^e génération ou de macrolides, conduit à un risque élevé d’isoler des Staphylococcus non-aureus multirésistants aux antibiotiques dans le lait. En revanche, l’utilisation par voie intramammaire ou intra-utérine de ces traitements n’augmente pas ce risque.
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Nobrega D. B., De Buck J., Barkema H. W. Antimicrobial resistance in non-aureus staphilococci isolated from milk is associated with systemic but not intramammary administration of antimicrobials in dairy cattle. J. Dairy Sci. 2018;101(8):7425-7436.