Une escroquerie sévit sur le réseau Pet Alert

Créé en 2012, Pet Alert est un réseau social d’entraide à l’usage des propriétaires d’animaux égarés. Il leur offre la possibilité de mettre en ligne le signalement de leur compagnon disparu et de le retrouver grâce à la solidarité des internautes. Des annonces d’animaux trouvés sont aussi publiées. Le site se décline dans de nombreux départements qui disposent chacun de leur propre page Facebook gérée par des bénévoles. Ce dispositif a déjà prouvé son efficacité. Dans le Gers, par exemple, Pet Alert 32 a permis, depuis sa mise en place en 2013, de retrouver 2 090 animaux sur les 4 500 signalés disparus. Cette page est suivie par environ 6 300 personnes.

Une “rançon” exigée

Cet outil est victime de son succès. La gendarmerie du Var vient ainsi d’alerter les utilisateurs de Pet Alert Var 83 ¹ d’une escroquerie visant à soutirer de l’argent aux maîtres en détresse. « Les victimes perdent leur animal de compagnie. Elles postent une alerte sur la page Pet Alert   83 en indiquant leurs coordonnées téléphoniques. Elles sont ensuite contactées par téléphone par une personne affirmant être en possession de leur animal. L’interlo cuteur leur demande quelle somme d’argent elles sont prêtes à donner pour pouvoir le récupérer », explique la gendarmerie. Cette arnaque s’effectuerait à l’échelle nationale.

Contacter les forces de l’ordre en cas d’abus

Pet Alert n’est bien sûr pas responsable de cette situation mais victime de ces arnaques. Ce réseau souhaite cependant continuer sa mission. Selon lui, ce phénomène existait déjà à l’époque des affiches et s’est intensifié avec l’arrivée des réseaux sociaux. Il appelle de ce fait les internautes à la prudence. Les modérateurs des pages Pet Alert sont désormais vigilants et préviennent systématiquement les utilisateurs. Les victimes sont encouragées à déposer plainte. Le meilleur moyen de se prémunir de ce type d’escroqueries est de refuser toute transaction financière contre la remise de l’animal perdu et de signaler le problème à la gendarmerie.
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¹ bit.ly/2NPNSTY.