Les taux de non-conformité restent faibles

Peu de non-conformités. C’est ce que retient la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dans son rapport, publié le 1^er novembre, sur le bilan de ses plans de surveillance et de contrôle de résidus de médicaments vétérinaires dans les denrées d’origine animale. Pour rappel, ces plans de surveillance ont pour objectif d’estimer le niveau global de contamination de la production surveillée par prélèvements aléatoires, et les plans de contrôle ont pour but de cibler des denrées présentant un risque accru de contamination. En 2017, 18 plans ont été mis en œuvre, pour toutes les filières et aux différentes étapes de la chaîne alimentaire, de la production et de la mise sur le marché.

Au total, 61 698 prélèvements ont été effectués, dont 60 509 sur le territoire national et 1 189 à l’importation.

De 0,06 à 0,16 % selon les filières

Sur la même période, 16 682 plans de contrôle ont porté sur les médicaments vétérinaires (antibiotiques, anthelminthiques, anticoccidiens, tranquillisants, anti-inflammatoires non stéroïdiens, glucocorticoïdes) et 21 043 sur les substances interdites (chloramphénicol, nitroimidazoles, nitrofuranes, vert de malachite) et promoteurs de croissance. La majorité des prélèvements (89 %) a été réalisée en abattoir ou en production primaire et concernait la filière boucherie (67 %) et la filière volaille (15 %). Dans la première filière, le taux de non-conformité a été évalué à 0,16 %, et à 0,06 % pour la deuxième. Les non-conformités relevées ont mené à des inspections ciblées dans la plupart des élevages dont sont issus les animaux détectés non conformes. Les élevages concernés ont reçu les comptes rendus d’inspection avec a minima un rappel à la réglementation. Lorsque la traçabilité le permettait, les animaux non conformes ont fait l’objet d’une saisie, totale (carcasse et abats) ou partielle. Comme en 2016, pour les résultats positifs en résidus de médicaments vétérinaires et notamment en antibiotiques, les critères de ciblage des carcasses ont notamment été les suivants : arthrite, péritonite, pneumonie, congestion, myosite, pleurésie, infiltration-coloration anormale du collier ou encore des traces d’injection.
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¹ Source : Bilan de la campagne 2017 des plans de surveillance et des plans de contrôle (PSPC) pilotés par la DGAL (octobre 2018).