EMPLOI
ACTU
Auteur(s) : VALENTINE CHAMARD
Humaniser les relations entre employeurs et les candidats est la solution proposée par la start-up pour pallier la crise du recrutement dans la profession.
Et si la solution pour faire face aux difficultés de recrutement rencontrées par la profession passait par des intermédiaires entre employeurs et salariés ? C’est l’avis de nos confrères Pierre Dufour et Renaud Berger (T 16), qui viennent de créer VetoVet, agence de recrutement dédiée aux vétérinaires. « Nous avons la volonté de contribuer à résoudre ce problème et plus largement de relier les générations, avec la conviction profonde que l’humain est au centre de la solution », souligne Pierre Dufour, qui, avec son associé, a récemment arrêté la pratique (canine parisienne pour le premier, rurale sur le plateau de l’Aubrac pour le second) pour se consacrer exclusivement à ce projet.
Dans un premier temps, le candidat remplit un formulaire en ligne1. Il est ensuite contacté par la société pour faire plus ample connaissance, aussi bien sur son parcours que ses aspirations. Puis un accompagnement de son projet personnel et professionnel lui est proposé, gratuitement. « Nous nous appuyons sur les compétences comme sur les qualités humaines pour établir des profils, insiste l’entrepreneur. Nous pensons que la préoccupation principale n’est plus de trouver un emploi mais celui qui permet de s’épanouir, que le vétérinaire a besoin de trouver ou de retrouver du sens dans son travail ».
Une cinquantaine de candidats se sont déjà inscrits et les employeurs pourront aussi prochainement solliciter la société, avec une ouverture du service lors du prochain congrès de l’Afvac, fin novembre. «
De la même manière que pour les candidats, les cliniques s’inscrivent et nous apprenons à les connaître. Si nous décidons de travailler ensemble, alors nous les rencontrons, pour voir la structure, apprendre à connaître l’équipe, comprendre leurs besoins, leurs attentes, leurs valeurs et leur vision à long terme, poursuit Pierre Dufour. Nous signons ensuite un contrat qui nous engage à chercher quelqu’un pour eux. Nous rencontrons alors physiquement les vétérinaires de notre base de données qui pourraient correspondre. Puis nous proposons des candidats aux cliniques pour des entretiens. Si le vétérinaire signe le contrat, alors la clinique nous rémunère d’un montant équivalent à environ deux mois de salaire brut, avec une garantie
: si le candidat quitte le poste avant sa période d’essai, nous en proposons un nouveau
».
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1 vetovet.fr et .