JOURNÉES 3R
PRATIQUE MIXTE
L'ACTU
Auteur(s) : CLOTHILDE BARDE
Les dernières avancées de la recherche sur les ruminants étaient au cœur des discussions lors de la 24 e édition des journées 3R par l’Inra et l’Institut de l’élevage.
Alimentation, reproduction, systèmes d’élevage, mais aussi bien-être animal (BEA) figuraient au programme des Rencontres autour des recherches sur les ruminants (3R), qui se sont déroulées les 5 et 6 décembre. Organisées chaque année, depuis 1994, par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et l’Institut de l’élevage, ces journées ont pour objectif de diffuser rapidement et largement les résultats des derniers travaux de recherche entrepris dans les différents secteurs de l’élevage des ruminants.
À compter de cette année, leur organisation évolue. Ainsi, les 3R, qui sont passées au rythme bisannuel, se veulent plus modernes et plus interactives, avec de nouvelles présentations, dites “flash”. L’accent a été mis sur la multiplicité des interventions qui visent, dans un format volontairement très court, à rendre compte des travaux de façon plus dynamique et moins académique. Pour approfondir les sujets, les congressistes ont été invités à se rendre sur la base de données gratuite et ouverte qui contient déjà plus de 4 000 références1.
Au cours de cette édition, ce sont les thématiques présentes au cœur de l’actualité du monde agricole qui ont été abordées. En effet, comme l’a souligné Philippe Mauguin, directeur de l’Inra, lors de son discours d’introduction : « La question fondamentale qui se pose actuellement est celle de la durabilité de l’élevage ». Dans un tel contexte, « la volonté des deux instituts est de développer des solutions par la recherche et l’innovation pour réconcilier l’élevage et la société de façon durable. L’approche doit être pluridisciplinaire et applicable sur le terrain. »
Cet événement a fait intervenir plus de 80 spécialistes originaires d’une dizaine de pays francophones, qui ont pu confronter leurs visions différentes de l’élevage. Avec un nombre de participants (plus de 700) en hausse en 2018, c’est donc, comme l’a conclu le directeur de l’Inra, «
un beau message d’espoir pour la recherche chez les ruminants
».
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