Publicité : la BVA place le vétérinaire comme référent bien-être des animaux - La Semaine Vétérinaire n° 1793 du 13/01/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1793 du 13/01/2019

ROYAUME-UNI

PRATIQUE CANINE

L'ACTU

Auteur(s) : CORINNE LESAINE  

La British Veterinary Association repositionne le vétérinaire sur un sujet sociétal et digital actuel, tel un “acteur” qui participe activement à la représentation par l’image de la santé et du bien-être animal, sous toutes ses formes, même celles d’ordres lucratives.

La British Veterinary Association (BVA) a édité un guide de bonnes pratiques pour un usage responsable de l’animal de compagnie dans la publicité1. Il s’adresse à tous, mais particulièrement aux vétérinaires. Il a pour objectif d’éviter que les propriétaires n’occasionnent une situation ou un comportement inapproprié pour leur animal. Chacune des situations dans lesquelles sont présentés les chiens, chats, chevaux ou nouveaux animaux de compagnie (NAC) peuvent ainsi rester conformes aux principes des cinq libertés fondamentales du bien-être animal. Sont listées les erreurs à ne pas commettre comme le choix de l’espèce, de la race, de l’âge, de l’environnement, du matériel ou des produits qui lui sont associés, les attitudes à son égard, l’absence de souffrance ou de stress, le refus des hypertypes, etc.

Le vétérinaire, référent et exemplaire dans ses communications

La BVA recommande aux équipes marketing de prendre conseil auprès d’un vétérinaire pour la réalisation des documents publicitaires qu’elles adressent au public, afin de garantir que les animaux soient considérés avec respect. La BVA appelle aussi les vétérinaires à s’approprier le sujet dans leurs propres communications, une exemplarité nécessaire. « De la publicité télévisée au support marketing utilisé dans les cabinets vétérinaires, la grande visibilité des animaux domestiques peut normaliser certains défauts héréditaires, un état de bien-être médiocre, un régime alimentaire ou un logement inappropriés, susciter la demande de certaines races d’animaux présentant des problèmes physiques et comportementaux qui sont méconnus du public », souligne le guide. Pour les méthodes d’éducation utilisées dans les publicités, la BVA n’hésite pas à renvoyer les producteurs vers des experts en éducation qualifiés et certifiés.

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