SANTÉ PUBLIQUE
ACTU
Auteur(s) : MICHAELLA IGOHO-MORADEL
Matériels coupant, piquant, tels que des aiguilles et des lames de bistouri, ces déchets ne doivent pas être mélangés avec des déchets ménagers.
Lors des soins prodigués, le praticien produit divers déchets : sans risque, comme des compresses, ou à risque infectieux, tels que des aiguilles usagées, des lames de bistouri ou encore des ampoules d’injection. Ces déchets d’activités de soins (DAS) doivent être triés afin de rejoindre le circuit de traitement adapté. Dans sa lettre d’information n° 94 de janvier 2019, le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires rappelle en particulier que la gestion des déchets de soins à risque infectieux (DASRI) répond à «
des obligations réglementaires en vue notamment de protéger la santé publique
». Ils doivent être éliminés par une filière dédiée. L’article R.1335-2 du Code de la santé publique indique que cette obligation incombe à la personne physique qui exerce l’activité productrice de déchets. «
Ces DASRI ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères ou encore les cadavres d’animaux en vue de leur élimination
», souligne l’Ordre. Pour accompagner le praticien dans cette démarche, des fichespratiques dédiées à la gestion des DASRI sont disponibles sur le site internet de l’instance ordinale1. Ces déchets doivent être déposés dans les conditionnements prévus. Le jaune leur est réservé. L’Ordre indique dans son document que le jaune pâle symbolise le fait que certains déchets ne sont infectieux que dans certaines circonstances pathologiques : ils sont alors classés, au cas par cas, en DASRI et suivent cette filière ; sinon, ils sont classés en déchets non dangereux et intègrent la filière “non-risque”.
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