BREXIT
ACTU
Auteur(s) : MICHAELLA IGOHO MORADEL
Pour éviter les ruptures et garantir la continuité de l’approvisionnement de médicaments, après un Brexit sans accord, il est recommandé aux professionnels de santé irlandais de ne pas faire de réserves de médicaments.
Ne pas stocker ! C’est la recommandation émise par Simon Coveney, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et du Commerce irlandais, aux professionnels de santé, dont les vétérinaires, mais aussi aux éleveurs, à l’approche du Brexit. L’échec des négociations entre Theresa May et les députés britanniques ne cesse d’alimenter l’hypothèse d’une absence totale d’accord le 29 mars prochain. En Irlande, Simon Coveney affirme que l’issue des négociations en cours pourrait avoir un impact sur la disponibilité des médicaments en santé humaine comme en santé animale. «
L’industrie pharmaceutique s’y prépare, à l’instar du ministère de la Santé et du Health and Safety Executive (HSE). Il n’existe aucun médicament sur la liste des risques pour ne pas être fourni après la fin du mois de mars
», a-t-il déclaré lors d’une réunion avec son cabinet pour finaliser son plan stratégique visant à anticiper les conséquences du Brexit. Il indique élaborer des accords qui permettraient d’assurer la continuité de l’approvisionnement en médicaments vétérinaires et anticiper les ruptures possibles. Avec ses dispositions, le vice-Premier ministre se dit confiant et estime globalement que les réserves de médicaments du pays assureraient un approvisionnement pendant 8 à 12 semaines. Toutefois, il invite les professionnels de santé à ne pas stocker de produits afin de ne pas encourager les ruptures.
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