1 foyer sur 2 possède un animal de compagnie

Depuis plus de 20 ans, la Fédération des fabricants d’aliments pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco) réalise une enquête bisannuelle afin de collecter des informations sur la possession d’animaux de compagnie en France. Elle a communiqué le 17 juin les résultats de sa dernière enquête, menée par l’entreprise d’études marketing Kantar. Un questionnaire a été envoyé à plus de 14 000 foyers, entre septembre et novembre 2018. Le pourcentage de réponses a été de 83 %, soit plus de 11 000 foyers.

Un taux de possession jamais atteint

Pour la première fois cette année, la barrière des 50 % de foyers possédant un animal de compagnie a été franchie : un foyer sur deux possède aujourd’hui un chien, un chat ou un NAC (hors reptile). Au moins un chien ou un chat est présent dans 43 % des foyers. Le taux de possession des chats augmente, atteignant 30,7 % en 2018 (26,1 % en 2010). En 2018, 8,7 millions de foyers détenaient un chat, et 5,8 millions de foyers un chien. Le taux de possession de chiens reste stable (20,5 % en 2018). Les familles habitant dans une maison avec un jardin, vivant en zones rurales et dans des villes de moins de 20 000 habitants ont davantage de chiens. Les propriétaires de chats sont plutôt jeunes (environ 35 ans) et vivent majoritairement en maison, hors des grandes agglomérations.

Amour et compagnie

Lors de cette enquête, les propriétaires ont répondu que les raisons principales d’adoption d’un animal sont l’amour pour ce dernier et sa compagnie. L’apport bénéfique de l’animal sur le bien-être de l’humain est de plus en plus évoqué, sous différentes formes (soutien moral, diminution du stress, exercices physiques, relations sociales, etc.). Les propriétaires de chats ont également mentionné les bienfaits d’avoir un chat pour le développement d’un enfant.

Les principaux freins à l’adoption d’un chien ou d’un chat sont les problèmes liés aux départs en vacances, l’engagement à long terme et la peur de trop s’attacher (douleur à leur décès). Le fait qu’un proche n’aime pas les chats ou y soit allergique est également évoqué, ce qui n’est pas le cas pour le chien.

Une médicalisation croissante

En 2018, 4 chiens sur 10 sont stérilisés. Le taux de castration des mâles a augmenté significativement (15,5 % en 2018 versus 13,8 % en 2016 et 10,3 % en 2010). Le taux de stérilisation des femelles est stable depuis 2016 (27,2 % en 2018). 84 % des chats sont stérilisés (40,1 % de mâles et 44,2 % de femelles). La médicalisation des animaux de compagnie est croissante, notamment chez le chat : 86 % des propriétaires de chiens et 62 % des détenteurs de chats déclarent avoir été chez le vétérinaire au moins une fois dans l’année.

Les croquettes restent l’aliment principal des chiens et des chats. Les propriétaires donnent de plus en plus des restes de table et des friandises. Chez le chat, l’alimentation humide garde une place importante. L’alimentation ménagère est peu administrée (14 % chez les chiens, 5 % chez le chat).

Les propriétaires achètent l’alimentation de leur animal majoritairement en grande et moyenne surfaces (c’est le cas de 54,9 % des détenteurs de chiens et de 73,4 % de ceux qui ont des chats), puis en animalerie. La vente en ligne se développe et se situe aujourd’hui à la troisième place des circuits d’achat (10 %), devant l’achat chez le vétérinaire (entre 5 et 6 %).
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