Adévet, 10 ans après

La conférence de presse donnée le 25 septembre à Paris a été l’occasion pour les responsables de la société de conseil et de formation Adévet¹, qui fête ses 10 ans, de partager leur réflexion sur les changements opérés au fil des années dans la profession vétérinaire. Depuis l’évolution du Code de déontologie en 2009, de nouvelles formes d’exercice du métier sont apparues.

Un mode d’exercice collaboratif

Auparavant, le mode d’exercice était centré sur une structure, désormais, il est collaboratif (multisites, groupements d’intérêt économique, réseaux de compétences, chaînes), avec des offres de plus en plus différenciées (activités félines, nouveaux animaux de compagnie, domicile, physio). D’autre part, si le choix lors des recrutements était autrefois facile, aujourd’hui apparaissent des tensions dans la gestion des ressources humaines.

Être vétérinaire, c’est aussi être chef d’entreprise avec de nouveaux postes à gérer : la clientèle, bien entendu, mais aussi les achats, les stocks, les investissements matériels, la stratégie commerciale et la masse salariale. La journée de travail d’un vétérinaire n’étant pas extensible, un besoin de renfort semble indispensable.

Les grandes chaînes estiment qu’il n’est pas possible de s’en sortir seul et qu’elles aident à se concentrer sur le métier. En quelque sorte elles se substituent aux chefs d’entreprise.

En grande majorité, les vétérinaires sont libéraux (61,3 %) et veulent le rester pour être indépendants. Travailler de la sorte, ce n’est pas être isolé. De nombreux réseaux d’indépendants existent : gardes, spécialistes, mutualisation des achats, etc.

Piloter son entreprise

Adévet veut aider cette conciliation d’une réussite professionnelle et d’un épanouissement personnel. « D’une clinique à l’autre, les besoins ne sont pas les mêmes », explique notre consœur Hélène Villarroya, créatrice de la société, qui propose de nombreux outils pour un conseil personnalisé, comme DataMax pour identifier les potentiels de développement de la structure. Avec le suivi du consultant, un plan d’action est élaboré en cohérence avec les moyens et les contraintes de la structure. « Vous définissez vos objectifs et nous vous aidons à concevoir le plan d’action. » Datamax est un système d’intelligence marketing. Le changement proposé est accompagné par le “practice development”.

Anne-Sophie d’Orléac, vétérinaire, développe une méthode pour installer progressivement et durablement le changement dans l’équipe, avec des outils pour simplifier le quotidien (prise en charge de l’animal en croissance, développement de l’activité senior, suivi personnalisé des maladies chroniques, etc.).

Pour communiquer efficacement par l’image, Franck Dupuy, cocréateur d’Adévet, et Paul Ducoudray créent des sites internet personnalisés pour valoriser la clinique et l’équipe dans le respect de la réglementation actuelle. La qualité technique d’un site internet contribue à obtenir de meilleures positions dans les résultats des moteurs de recherche et une expérience de navigation d’un niveau supérieure pour les internautes.

Un expert-comptable, Jauffrey d’Ortoli, spécialiste du secteur vétérinaire, assure chaque étape de la vie de la structure : création ou reprise, investissements de développement, prévention et traitement des difficultés, transmission. La comptabilité se fait en temps réel avec dématérialisation et archivage des données administratives. Une optimisation de la masse salariale et des indicateurs de gestion personnalisés sont proposés.

Numerimax est un outil qui évalue la visibilité numérique. Il restitue un état des lieux de la présence digitale (annuaire en ligne, réseaux sociaux, e-réputation), évalue sa performance et élabore un plan d’action personnalisé.
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¹ Adevet.com.