Stages tutorés : un bilan positif - La Semaine Vétérinaire n° 1826 du 18/10/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1826 du 18/10/2019

FORMATION INITIALE

ACTU

Auteur(s) : TANIT HALFON 

Ils sont de plus en plus demandés. Depuis leur début en 2015, sur 40 stagiaires, 25 ont déclaré suivre une activité rurale ou mixte à l’Ordre.

Le succès est au rendez-vous pour le dispositif des stages tutorés. Mis en place depuis 2013 pour aider au maintien de vétérinaires en productions animales en milieu rural, il a déjà bénéficié à 113 étudiants, à raison de 17 pour l’année scolaire 2016-2017, puis 31 et 40 les deux années suivantes. Pour cette année, ce sont 45 étudiants qui s’y sont engagés. Les données du tableau de l’Ordre tendent à montrer son efficacité : sur 49 anciens stagiaires qui y sont inscrits, 24 déclarent une activité rurale ou mixte, à dominante rurale et canine, et seuls huit une activité uniquement canine1. Pour l’année 2017-2018, parmi les 40 stagiaires, 25 ont signalé avoir un projet immédiat d’activité rurale ou mixte en zone rurale (CDD ou CDI), et quatre ont indiqué chercher un emploi en clinique rurale ou mixte. Seuls quatre stagiaires ont finalement décidé de travailler en canine. De plus, les retours sont positifs de la part des tuteurs praticiens, et certains accueillent des stagiaires pour la deuxième ou troisième année consécutive. En 2018-2019, les stagiaires tendent à privilégier des cliniques autour de leur école, excepté pour l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA). Trois zones attirent particulièrement, à savoir le bassin allaitant du centre de la France, le Sud-Ouest et le Grand-Ouest. Les régions Nord, Centre et Est conservent leur manque d’attractivité. Cette tendance géographique se retrouve aussi dans les premiers postes des anciens stagiaires (carte ci-contre).

1 Deux ont une activité équine ou mixte équine, et 15 ne la précisent pas.

Source : rapport 2018-2019 de Fanny Ralambo, adjointe à la directrice de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT).