Succès de la 17 e édition de la journée normande vétérinaire - La Semaine Vétérinaire n° 1826 du 18/10/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1826 du 18/10/2019

CONFÉRENCES

PRATIQUE MIXTE

L'ACTU

Auteur(s) : MARINE NEVEUX 

Le programme de la journée normande vétérinaire de la SNGTV se voulait encore plus innovant que les autres années avec des sujets 100 % praticiens et, pour la première fois, une formation consacrée aux auxiliaires.

Le pari est réussi et le succès est confirmé pour ce rendez-vous normand des groupements techniques vétérinaires (GTV), puisque 200 participants ont été recensés au cours de la journée du 8 octobre qui s’est déroulée au centre de congrès de Touques-Deauville (Calvados). La réunion a été aussi ouverte aux étudiants et, pour la première fois, aux auxiliaires venus en nombre comme les praticiens. Les sessions se sont tenues en parallèle, dans des salles séparées. Comme chaque année, la dualité équine et bovine est reconduite.

Quelques extraits de conférences : abordant la gestion du parasitisme bovin à l’herbe, notre confrère Philippe Camuset (Yvetot, Seine-Maritime) a expliqué en introduction que la vision de la société et des éleveurs est en train de changer. Il y a une profonde remise en cause des systèmes entre les pesticides, la disparition des oiseaux, etc. La croissance de la population humaine est exponentielle, il faut nourrir, il faut loger. « Cette intensification de l’agriculture et de l’élevage nous concerne. Elle va rompre un équilibre entre l’hôte et le parasite. » Notre confrère a développé de façon très concrète la gestion du parasitisme en élevage, engageant les praticiens à développer la parasitologie avec les autres services de la clinique. Le praticien rural est « garant de la santé animale, humaine et environnementale ».

Notre confrère Paul Périé (Pont-Audemer, Eure) a abordé la néosporose, une maladie insidieuse qui nécessite des études pour être mieux évaluée et en affiner le diagnostic. « Un plan ne doit pas se résumer à réformer toutes les vaches positives, déclare-t-il, des mesures relativement simples peuvent être mises en place. »

Thibaut Hintzy, praticien à Gonneville-la-Mallet (Seine-Maritime), a abordé la gestion et l’ensemencement des litières. Il explique que l’utilisation et la connaissance de la gestion de la litière sont « un outil de plus dans notre nouvelle panoplie de vétérinaire 2.0, c’est un plus dans le conseil aux éleveurs pour agir en amont des maladies. »