VIE DE LA PROFESSION
ACTU
Auteur(s) : MICHAELLA IGOHO-MORADEL
Cette association apporte quotidiennement une aide aux professionnels et aux étudiants vétérinaires en difficulté psychologique. Écoute, actions sur le terrain, formation : « être là pour nos confrères », tel aura été encore l’engagement réussi de Vétos-entraide en 2019.
L’assemblée générale de Vétos-entraide s’est tenue le 29 novembre dans un restaurant près du centre de congrès de Lyon (Rhône), où se déroulait celui de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac). Joëlle Thiesset, la présidente de Vétos-entraide, reconduite à cette occasion pour un second mandat, a présenté les rapports moral et d’activité 2019 de l’association, qui a notamment œuvré pour la formation de nouveaux écoutants et le maintien du lien avec des confrères européens. En 2019, les quatre nouveaux écoutants ont été formés à l’écoute afin de renforcer l’équipe de bénévoles.
Vétos-entraide a participé à plusieurs rencontres et chantiers de la profession. L’association est allée à la rencontre des vétérinaires lors des principaux congrès professionnels. Elle a pris part à une réunion organisée par Corinne Bisbarre, membre du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV), avec les différentes associations d’entraide vétérinaires. « Cette rencontre a permis de recréer le lien entre les différentes structures et de redéfinir les périmètres d’action de chacun », note Joëlle Thiesset. Par ailleurs, le CNOV et Vétos-entraide ont confié en septembre 2019, en partenariat avec l’association Soins aux professionnels en santé (SPS), au département de psychologie sociale de l’université de Bourgogne-Franche-Comté, la réalisation d’une enquête sur la souffrance des vétérinaires au travail (libéraux et salariés, industrie, laboratoires, fonction publique, enseignants, etc.).
La première étape a débuté par la recherche d’un panel de 40 vétérinaires prêts à participer bénévolement à des entretiens confidentiels pour identifier les difficultés auxquelles les vétérinaires sont confrontés. L’objectif est de préparer un questionnaire adapté. Cette année a également vu la création du groupe Vétos-entraide junior, au sein de l’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT), sous l’impulsion de Chloé Chauvel, une de ses étudiantes vétérinaires. «
L’association Vétos-entraide leur apporte un soutien logistique et technique dans leurs projets pour améliorer le bien-être au sein de l’ENVT. Une étude sur le bien-être des étudiants est prévue au sein des écoles vétérinaires
», indique Joëlle Thiesset. Par ailleurs, cette dernière se réjouit des liens tissés avec d’autres confrères européens : «
Nous échangeons avec plusieurs vétérinaires belges qui souhaitent créer une association similaire à Vétos-entraide
». L’association a également renoué le lien avec l’association anglaise Vetlife.
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LE MOT DE JOËLLE THIESSET