Edito
Auteur(s) : TANIT HALFON
Exercer la médecine et la chirurgie des animaux ne suffit plus à l’art vétérinaire. Aux pratiques médicales s’ajoute désormais la bonne gestion de son entreprise. Elle est multiple, et ne se limite pas qu’au simple respect du droit du travail et des obligations propres à la profession. Réussir son recrutement, résoudre les conflits du personnel, construire son site internet, développer de nouveaux services… En matière de gestion d’entreprise, tout doit être réfléchi et bien pesé pour éviter les déconvenues, sources de stress et souvent synonymes de pertes d’argent. Dans un marché de plus en plus concurrentiel, le vétérinaire ne pourra plus y couper. D’ailleurs, la réflexion collective Vetfuturs a clairement identifié l’importance pour le praticien de ne pas négliger sa casquette de chef d’entreprise. Problème : le vétérinaire n’est pas encore assez formé pour cela ! Il n’a pas le temps non plus. Ni peut-être l’envie. Certains l’ont bien compris et proposent leurs compétences pour leur apporter des solutions en management, en communication, en développement… Ces consultants en gestion d’entreprise, vétérinaires ou pas de formation, répondent à des demandes multiples qui émanent de tous les secteurs d’activité. Si le besoin semble bien là, reste à savoir si le retour sur investissement sera effectivement au rendez-vous. Quoi qu’il en soit, l’important n’est-il pas déjà que la profession ait pris pleinement conscience que l’entreprise, et pas seulement le soin, compte aussi dans l’art vétérinaire ?
Lire pages 40 à 45 de ce numéro..