PET FOOD
PRATIQUE CANINE
L'ACTU
Auteur(s) : CHARLOTTE DEVAUX
Avec son projet Individualis®, Royal Canin permet aux vétérinaires de prescrire et de faire formuler une alimentation adaptée aux facteurs de risque et aux différentes affections d’un animal.
Si la ration ménagère permettait déjà de faire de l’alimentation sur mesure pour un animal, le pet food obligeait jusqu’à présent à choisir parmi les aliments existants celui le plus proche des caractéristiques recherchées. Après l’aliment multifonction présentant une indication pour plusieurs affections, Royal Canin se lance dans l’aliment individualisé, sous le nom Individualis®. Le concept repose sur le principe des noyaux nutritionnels. Ce sont des croquettes contenant de fortes teneurs en certains nutriments, qui peuvent être associées pour former un aliment complet. Chaque noyau nutritionnel est appétent en lui-même mais n’est pas équilibré à lui seul. Associé aux autres, il permet de jouer sur la composition finale de l’aliment pour l’ajuster au plus près des besoins estimés.
Pour formuler l’aliment correspondant à l’animal, les vétérinaires renseignent ses caractéristiques (race, âge, poids, note d’état corporel, etc.) dans un formulaire en ligne, ses facteurs de risque (tartre, surpoids, etc.) et ses différentes affections (diabète, calculs urinaires, maladie rénale, etc.). L’algorithme évalue ensuite lui-même les caractéristiques nutritionnelles de l’aliment recherché pour le formuler à l’aide des noyaux nutritionnels existants. Celui-ci sera parfois amené à faire des choix lorsque les solutions nutritionnelles sont incompatibles. Par exemple, entre un facteur de risque et une affection, c’est cette dernière qui est priorisée par l’algorithme. Si le choix doit se faire entre deux affections comme la maladie rénale et les calculs urinaires par exemple, l’algorithme propose le choix au vétérinaire, qui peut se tourner vers Royal Canin en cas d’hésitation. Pour l’instant, la gestion nutritionnelle de l’arthrose est proposée chez le chat mais pas encore chez le chien. Cependant, le service est amené à évoluer.
•
UN MODÈLE ÉCONOMIQUE QUI GÉNÈRE DES CRAINTES
LA MAÎTRISE DU RATIO DE SURSATURATION RELATIVE DES URINES : UN DÉFI