PRATIQUE MIXTE
FORMATION
Auteur(s) : OLIVIER SAMSON
Selon les résultats de cette étude, les vaches laitières qui reçoivent une ration acidogénique (bilan alimentaire cations anions [BACA] négatif) pendant le tarissement ont des neutrophiles qui produisent davantage de peptides antimicrobiens -défensine, ce qui conduit à une meilleure santé de la vache en post-partum.
Cryptosporidium spp. et Eimeria spp. sont des parasites retrouvés à tous les stades de préparation et de transformation des litières issus du recyclage de la phase solide des déjections bovines (litière de fumier recyclée), selon cette étude. La contamination systématique de ces litières avec Cryptosporidum parvum pose donc question quant à leur utilisation chez les veaux et au risque de dissémination de ce protozoaire au potentiel zoonotique dans l’élevage et les nappes phréatiques.
La mesure du pH urinaire chez la vache laitière tarie est une technique fiable pour estimer la quantité de calcium excrétée dans les urines selon les chercheurs. Ainsi, en pratique, on constate que la calciurie est supérieure ou égale à 5 mmol/l si le pH urinaire est inférieur à 6,22, et pour que la vache excrète 4 g de calcium par jour dans ses urines, son pH urinaire doit être inférieur à 6,11.
Selon les résultats de cette étude, les vaches laitières qui souffrent d’une boiterie même modérée guérissent plus vite lorsqu’elles sont isolées dans une case confortable pendant leur rétablissement. Cette case possède idéalement une aire paillée et peut accueillir six vaches avec des accès facilités aux aliments, à l’abreuvement et à la salle de traite.
Cette étude montre que les veaux laitiers de 3 jours, issus d’un cheptel dans lequel un traitement antibiotique est réalisé systématiquement sur toutes les vaches au tarissement, excrètent dans leurs fèces de façon significative plus d’Escherichia coli résistantes que ceux issus d’un cheptel dans lequel le traitement antibiotique au tarissement est sélectif.