EXPRESSION
LA QUESTION EN DÉBAT
Auteur(s) : CHANTAL BÉRAUD
Alors que le “monde” des réseaux de cliniques vétérinaires s’offre à nous, de nombreux confrères restent méfiants. Entre opportunités et menaces, pour envisager au mieux cette évolution de la profession, il convient de rester vigilant selon les témoignages de vétérinaires interrogés.
RENAUD ROUSSEL (L 91)
Praticien canin à Avignon (Vaucluse).
Je refuse de faire partie d’un réseau, car je veux garder mon entière liberté en matière de décision, de rémunération ou de gestion bienveillante de mon personnel. Par exemple, je ne veux pas qu’on m’impose de vendre telle ou telle marque d’aliments, ou que l’on exige de ma structure une rentabilité supérieure, me forçant à réaliser certains actes non justifiés médicalement. Et je souhaite garder la maîtrise du choix des spécialistes proposés à mes clients uniquement sur des critères qualitatifs et non économiques. Attention aussi car, dans certains réseaux, une fraction plus ou moins importante du revenu du vétérinaire dépend d’une part variable,...