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PRATIQUE MIXTE
FORMATION
Auteur(s) : OLIVIER SAMSON
Comparativement à un veau né d’une vache avec une sérologie négative vis-à-vis de la paratuberculose (ELISA sur le lait), un veau a 3,6 fois plus de risque d’être testé positif une fois en production lorsque sa mère est séroconvertie dans les 12 mois suivant sa naissance (p = 0,013) et 2,8 fois plus de risque lorsque sa mère est séroconvertie 1 an après cette naissance (p = 0,004). Enfin, un veau issu d’une mère positive lors de sa naissance a 2,6 fois plus de risque d’être contaminé. Dans ce dernier cas la valeur prédictive est cepandant faible (p = 0,081).
Patterson S., Bond K., Green M. et coll., Mycobacterium avium paratuberculosis infection of calves, The impact of dam infection status, Prev. Vet. Med. 2020 ; 181:104634.
Le stress thermique subi par les vaches laitières dans les 46 derniers jours de gestation affecte la productivité et la longévité de leur veau femelle ainsi que de leur descendance. En effet, les génisses dont les mères ont subi un stress thermique produisent moins de lait durant leur carrière, ont plus de risque d’être réformées avant le premier vêlage et ont une durée de vie plus courte. La génération de vaches suivante produit aussi moins de lait au cours de la première lactation et présente un risque de réforme plus élevé avant la mise à la reproduction. Les auteurs de l’étude soulignent donc l’importance économique de lutter contre le stress thermique chez les vaches taries.
Laporta J., Ferreira F.C., Ouellet V. et coll., Late-gestation heat stress impairs daughter and granddaughter lifetime performance, J. Dairy Sci., 2020 ; 103(8):7555-7568.
Cet article de synthèse montre qu’une diminution de la fréquence de traite (1 traite par jour 5 à 7 jours avant le tarissement) permet de réduire la quantité de lait produite au tarissement, d’accélérer l’involution de la glande mammaire et d’améliorer le confort et le bien-être de la vache au tarissement. L’objectif est une production laitière journalière de 15 kg ou moins le jour du tarissement.
Vilar M.J. et Rajala-Schultz P.J., Dry-o and dairy cow udder health and welfare: Effects of different milk cessation methods, Vet. Journal, 2020 ; 262:105503.
Le transfert adéquat de l’immunité passive de la vache au veau via le colostrum est primordial. Des données récentes (cf. tableau ci-dessous) ont permis d’établir un consensus pour évaluer la qualité de ce transfert à l’échelle individuelle et collective.
Lombard J., Urie N., Garry F. et coll., Consensus recommendations on calf-and herd-level passive immunity in dairy calves in the United States, J. Dairy Sci. 2020 ; 103(8):7611-7624.